Le métaverse ou les vertus bien réelles du virtuel
La perception du métaverse oscille entre engouement, crainte et scepticisme. Loin des fantasmes, cette innovation de rupture offre avant tout un immense potentiel en termes d'expérience client.
Le métaverse est, depuis quelques mois, sur toutes les lèvres. Comme toutes les innovations technologiques de "rupture", il suscite son lot de réactions extrêmes, de peurs et de fantasmes... Certains, nourris par l’imaginaire de la science-fiction, prophétisent une fusion entre les mondes physique, biologique et numérique, et l’abandon de nos existences dans le monde réel au profit d’une projection addictive dans le virtuel. À l’autre extrême, d’autres affichent le plus grand scepticisme, s’appuyant sur les premiers essais de métaverse, difficilement à la hauteur des anticipations du public – Mark Zuckerberg en a fait les frais récemment, suite au lancement de son monde virtuel, jugé décevant.
La réalité se situe, comme toujours, entre ces deux extrêmes. Non, nous n’allons pas aller vivre une vie nouvelle dans le métaverse ; et oui, le métaverse a un immense potentiel. Il sera bientôt, un outil virtuel offrant d’abord et avant tout d’immenses bénéfices dans le monde réel, et sera en particulier d'une commodité extrême pour le commerce, au profit à la fois des consommateurs et des enseignes.
Il y a 40 ans précisément, Morris Holbrook et Elisabeth Hirschmann, professeurs de l’Université de Columbia et de la New York University, conceptualisaient le Marketing Expérientiel. Ils introduisaient notamment le rôle des émotions et du vécu (« the experience ») dans les mécanismes d’achat. Quatre décennies plus tard, il est tentant de voir dans les nouveaux outils apportés par le métaverse la concrétisation la plus aboutie de cette "consumer experience".
En effet, aujourd’hui, quiconque achète en ligne peut évaluer produits et services grâce aux informations données par le site web le commercialisant et celui du fabricant (c’est ce qu’on appelle le web 1.0), ainsi que par les commentaires vérifiés des clients ou de différents influenceurs (c’est le web 2.0). Le métavers va permettre d’évoluer dans un monde de sens où chacun pourra évaluer par lui-même, au plus près des conditions réelles d’utilisation, un produit ou un service.
On pourra essayer une chaussure virtuelle sur son avatar modélisé avec une précision inédite, essayer un nouveau modèle de véhicule, ou bien faire une visite immersive d’un hôtel pour ses vacances et avoir une image exacte de la surface des chambres, de leur disposition… Tout cela sans sortir de chez soi.
Dans le métaverse, le toucher, le goût ou l’odorat ne seront pas (encore) sollicités, mais il constituera des avancées par rapport à la consommation traditionnelle : la voiture de démonstration ne sera pas immobile comme chez le concessionnaire, elle pourra bouger, accélérer, changer de couleur. On pourra se faire une idée de son espace intérieur ou de sa tenue de route sur une simulation presque plus vraie que nature. Certes, cette expérience virtuelle ne vaudra jamais celle de l’essai « en vrai », mais elle permettra de le préparer, de se faire une première idée, ou de dégrossir un choix où trop d’options se présentent.
Vers une expérience d'achat à distance « parfaite »
Contrairement à ce que l’on entend souvent, le métaverse, ce ne sera donc pas uniquement de l’immatériel, des objets virtuels possédés via les NFT. Bien sûr, quelques-uns achèteront des chaussures virtuelles pour donner du style à leur avatar. Mais cela pourrait rester marginal par rapport aux essayages virtuels de vêtements, réalisés en vue d’un achat dans le monde physique. Peu d’entre nous achèteront des villas virtuelles pour nous installer dans le métaverse, mais nous serons nombreux à faire des visites à distance pour choisir nos lieux de vacances, ou avant toute transaction immobilière.
Bien sûr, il y aura encore des essais ratés et des tâtonnements avant de parvenir à une forme aboutie de cette réalité hybride. Mais le potentiel de cette technologie est immense ; car ce qui s’ouvre ici, c’est une voie vers une expérience d’achat à distance « parfaite ». Celle-ci ne se substituera jamais à l’achat en magasin, qui constitue un vécu irremplaçable. Mais on se rapprochera de la perfection parce qu’on n’aura plus besoin de se déplacer vers un magasin « pour essayer » ; parce qu’on ne sera plus limité par le stock de couleurs et de tailles disponibles dans une boutique donnée ; et parce qu’on pourra revenir, en un clic, autant de fois que nécessaire.
La précision de la modélisation de l’essayage, son caractère immersif, sa facilité, vont permettre des décisions d’achat plus sûres pour le consommateur. Cela se traduira certainement par un nombre de retours de produits en baisse, et donc aussi par une baisse de l’empreinte carbone. En permettant une consommation plus raisonnée, mieux informée, le métavers facilitera aussi la commercialisation de produits d’occasion ou reconditionnés. Et cela aussi, c’est bon pour notre planète.
Alors pas de craintes ou de fantasmes. Entrons avec enthousiasme dans le métaverse !
Par Fabien Versavau, PDG de Rakuten France
RakuTrends #5 : #Cap sur la rentrée !
Acteur majeur du commerce en ligne et pionnier de l’économie circulaire, Rakuten bénéficie d’un point de vue unique sur les évolutions à l’œuvre dans l’e-commerce, à la croisée de tendances sociétales et économiques de fond. Avec les RakuTrends, nous vous proposons un décryptage régulier des grandes tendances de consommation, sur le neuf comme sur la seconde main.
#CAP SUR LA RENTRÉE : ZOOM SUR LES ACHATS PRÉFÉRÉS DES FRANÇAIS
L’heure de la rentrée approche à grand pas ! Comme chaque année au mois d’août, la préparation de la liste des courses « spéciale rentrée » s’impose : nouvelles fournitures, papeterie, produits high-tech, manuels scolaires, sans oublier les loisirs créatifs, pour un passage en douceur sur les bancs d’école. De nombreuses familles ont déjà anticipé cette mission annuelle, afin de saisir les meilleures offres et éviter de devoir se précipiter en magasin quelques jours avant la réouverture des classes. A vos stylos et cahiers ! Rakuten fait le point sur les grandes tendances de consommation 2022 et sur la place accordée aux incontournables de la shopping season de rentrée, avec un focus sur le choix de la seconde main, véritable allié du pouvoir d’achat.
ECONOMIE CIRCULAIRE
FACE À L’INFLATION, LE CHOIX DES LIVRES SCOLAIRES DE SECONDE MAIN S’IMPOSE COMME LA SOLUTION IDÉALE.
Face à l’inflation des prix qui nous guette et au contexte écologique actuel, quoi de mieux que d’opter pour des fournitures de seconde main ? Notamment, quand il s’agit des livres scolaires ou de l’high-tech, des produits généralement coûteux à l’achat ! Une tendance qui continue de se confirmer et qui s’exprime par :
Plateforme pionnière de l’économie circulaire proposant près de 50 millions de produits de seconde main, et parmi les leaders du e-commerce dans les catégories livres / culture, Rakuten est la référence pour dénicher les livres inscrits sur votre liste.
LANGUES ÉTRANGÈRES
LV2, LE CHOIX CRUCIAL DU COLLÈGE
Qui dit école, dit langues vivantes ! Ce choix « crucial » du collège, nous donne généralement du fil à retordre. En cette période, on note une croissance à deux chiffres des ventes des livres de langues étrangères sur les enseignements historiquement plébiscités. L’allemand et l’espagnol restent en tête !
L’ensemble de ces chiffres affirme que la rentrée scolaire 2022 est placée sous le signe des économies et des achats malins ! Les Français privilégient désormais une consommation responsable et durable. Le temps de la cohue dans les magasins la veille de la rentrée scolaire semble définitivement révolu. Cependant, une chose est sûre, la bataille entre l’allemand et l’espagnol n’est pas prête de s’arrêter.
*Chiffres comparatifs sur une période donnée de juillet 2021 vs. juillet 2022
Valorisations des startups : passons à une nouvelle échelle de valeurs
Moins de valorisations stratosphériques et de tours de table records : en 2022, la conjoncture économique est moins favorable à l'écosystème startups qu'en 2021. Ce qui n'est pas forcément une mauvaise nouvelle selon Fabien Versavau, PDG de Rakuten France, qui présage que l'argent frais sera injecté dans les innovations de rupture.
La fête est finie ! L’expression revient régulièrement ces temps-ci, quand il est question de financement des startups, et tout particulièrement dans le secteur de la tech. Valorisations stratosphériques, levées de fonds en augmentation régulière d’année en année, tours de table records : tout cela serait définitivement derrière nous. Les chiffres portant sur la France pour le premier semestre 2022, avec seulement 2 milliards d’euros de fonds levés contre 10 milliards en 2021, établissent clairement une tendance.
Quelles en sont les raisons ? Elles sont, pour une bonne part, conjoncturelles. Parce que, depuis le mois de mars, la hausse des taux freine des ardeurs qui, il y a peu de temps encore, faisaient peu de cas du risque. Parce que le conflit en Ukraine déstabilise de manière aussi spectaculaire qu’imprévue l’ordre mondial, avec des incertitudes très lourdes sur les approvisionnements en énergie, mais aussi sur certains produits alimentaires de base…
Parce que par ricochet, une inflation mondiale galopante s’installe. Tout cela mis bout à bout, avec en plus la question d’une nouvelle vague de Covid-19, donne peu de raisons d’espérer, et beaucoup de motifs de se méfier. Il faut cependant aller plus loin dans l’analyse, et chercher les causes structurelles de ce retournement ; on pourra y trouver quelques raisons de considérer l’avenir avec confiance.
Bien sûr, le climat général actuel pèse fortement sur les perceptions des acteurs économiques. Mais ce qui se fait jour, c’est aussi, de manière plus fondamentale, une forme de « sélection naturelle » entre deux types de startups. D’un côté, il y a celles dont la promesse repose sur une véritable innovation technologique ; et de l’autre, celles dont le modèle s’appuie avant tout sur les gains de productivité permis par le passage rapide à l’échelle.
Force est de constater que, parmi les licornes de ces dernières années, nombre d’entre elles reposaient sur une logique similaire : atteindre sur un marché donné la taille critique plus vite et plus fort que les autres acteurs. Dans un contexte où les liquidités surabondaient, où les investisseurs cherchaient à tout prix des projets dans lesquels investir, nul n’avait besoin de présenter une innovation de rupture ; une perspective réaliste de succès dans cette course à la taille suffisait. Et l’afflux de capital permettait alors à des entreprises de concentrer leurs actions sur ce seul but, particulièrement vorace en cash : préempter au pas de charge une position de leadership.
Force est de constater que ces histoires-là ne convainquent plus comme auparavant. Si le volume général des valorisations baisse, c’est avant tout parce que les investisseurs ont changé leur manière de voir, qu’ils sont devenus plus regardants, notamment sur la réalité de l’innovation proposée. Dès lors que le capital coûte plus cher, les investisseurs veulent en avoir davantage pour leur argent. Ils sont, à ce titre, plus sélectifs dans leurs décisions d’investissement, font des analyses plus profondes et remontent leur niveau d’exigence quant à la viabilité économique des cibles envisagées.
Mais, avant tout, ils veulent s’assurer que, derrière le projet financé, se trouve aussi une capacité réelle et continue à inventer, à proposer, à grandir, à garder une longueur d’avance. John Collison, président de Stripe, a parfaitement résumé la situation : « Partout, les investisseurs paient moins pour les mêmes entreprises […]. Les choses ne sont pas si terribles dans le secteur des technologies. Ce sont juste les valorisations qui ont un peu baissé. » Tout est dit !
La « correction » en cours – c’est vrai des deux côtés de l’Atlantique – est saine pour nos économies. Elle permettra de mieux distinguer les pépites qui innovent réellement. L’histoire récente l’a montré sévèrement : nous n’avons rien à gagner à laisser gonfler les bulles spéculatives. Et nous avons, bien au contraire, tout à gagner à ce que l’argent disponible serve en priorité à soutenir des histoires entrepreneuriales avec des fondamentaux solides, des innovations visionnaires et des expertises de pointe, plutôt qu’à alimenter des chimères aux rentabilités aussi hypothétiques que lointaines.
Il y a là une belle occasion de redonner tout son éclat à la figure de l’entrepreneur. Le resserrement monétaire va forcer les créateurs d’entreprise à être encore plus ingénieux, créatifs, inspirants et résilients. Ces qualités doivent retrouver leur juste place dans l’échelle des valeurs que promeuvent nos sociétés, trop souvent défiantes par rapport à l’innovation technologique, trop souvent enclines à reléguer les compétences techniques au second plan. L’économie s’affaiblit en préférant les contes de fées, elle se renforce en valorisant les belles histoires.
Fabien Versavau, PDG de Rakuten France
RakuTrends #4 : L'été est lancé !
Acteur majeur du commerce en ligne et pionnier de l’économie circulaire, Rakuten bénéficie d’un point de vue unique sur les évolutions à l’œuvre dans l’e-commerce, à la croisée de tendances sociétales et économiques de fond. Avec les RakuTrends, nous vous proposons un décryptage régulier des grandes tendances de consommation, sur le neuf comme sur la seconde main.
#21JUIN : L’ÉTÉ EST LANCÉ
Comme chaque année, l’été arrive avec ses incontournables et son lot de nouvelles tendances. Outdoor, cuisine et équipement de la maison : voici trois catégories de produits qui reviennent sur le devant de la scène des top-achats ! Avec au rendez-vous : des ventilateurs pour affronter sereinement les pics de chaleurs, des barbecues dernier cri pour les dimanches après-midi entre amis, ou encore de nouvelles bouées à la mode pour lézarder tranquillement dans l’eau. Des tendances boostées par le début de la période des soldes, décryptées pour vous, par Rakuten !
L’EFFET CANICULE
Les températures grimpent, les ventilos ont le vent en poupe.
Période oblige, les climatiseurs et ventilateurs font désormais partie des meilleures ventes et des produits les plus recherchés par les consommateurs. Suite à la vague caniculaire de la semaine passée, Rakuten a observé un pic très important des ventes (+205%) tout au long de la semaine dernière sur cette catégorie de produits !
ECONOMIE CIRCULAIRE
Exit le neuf ! Et si on faisait le choix d’un ventilateur de seconde main ?
Il n’y a pas que les ventilateurs neufs qui connaissent un boom des ventes, la seconde main a elle aussi fait son grand retour, avec une croissance de +190% enregistrée par la plateforme depuis le mois d’avril, concernant les ventes de produits « heating » d’occasion.
Un chiffre qui confirme une nouvelle fois le succès grandissant de la seconde main auprès des Français. En tant que plateforme pionnière de l’économie circulaire, avec 2 produits sur 3 vendus de seconde main, Rakuten récompense ce type d’achat grâce au Badge Vision'R. Chaque produit de seconde main acheté donne lieu à une rémunération en Rakuten Points, la monnaie virtuelle de la plateforme. Alors, plus d’excuse ! Qu’est-ce qu’on attend pour passer à l’occasion ?
LES PRODUITS PHARES DE L’ÉTÉ
Les incontournables de la summer season.
L’été est bien là ! Il est donc temps de se munir des incontournables #Summer2022 ! Et pour ceux qui sont en panne d’inspiration, Rakuten a concocté une sélection des must-have de la summer season. Au programme : barbecues en terrasse, sauts dans la piscine, apéros et bains de soleil sur le transat.
Sans oublier les titres du moment à glisser dans notre valise pour se ressourcer au bord de l’eau ou sous l’ombre d’un palmier, et les meilleurs produits estivaux soldés à saisir sans hésiter !
Logistics beyond the click: the promise of fulfillment
France has a long tradition of seeing logistics as a minor and unrewarding task, epitomized by the famous quote attributed to Général De Gaulle: “L’intendance suivra”, meaning that the logistics will adapt to the strategy, and that its constraints should not be taken into account in the decision-making process. But regarding e-commerce, this could not be more wrong. And while this service may seem secondary with regards to what remains our core business at Rakuten’s — being an e-commerce marketplace — we believe, to the contrary, that it is in fact essential for us to deliver on our mission, and on our fundamental brand promise.
For small to medium-sized merchants that mostly run physical businesses, and that only recently decided to digitalize a part of their activity, such a fulfillment service is indispensable; because they are absolutely unable to manage the logistics that e-commerce requires beyond a certain volume. Everyone can build a merchant website, but what happens after the click?
Small merchants are not the only ones that absolutely need fulfillment services. Many B2C brands are increasingly selling directly to their customers, in complement to their traditional sales channels, through retailers. There is definitely a space for such direct sales to customers to develop — that match consumers’ aspirations to have a direct link with their favorite brands — but developing a direct B2C activity can be highly demanding: orders need to be fulfilled, and most brand owners have not been designed to do it themselves. Logistics are indispensable, and a trusted partner is necessary to deliver a great customer experience.
The problem is that so far, fulfillment services have been extraordinarily concentrated. Even more problematic: the dominant player for these fulfillment services, which was almost the only one to propose a full-fledged service covering all France, is also one of the largest e-commerce marketplaces. As a result, and due to different pricing mechanisms for external merchants and for its own platform, there was a distortion in competition which made it almost impossible for these merchants’ direct sales to be competitive.
At Rakuten, we have built our business on strong, trusting partnerships with the merchants that are part of our community. This trust is based on a simple fact: we never compete with the merchants that entrust us with their business! To the contrary, we support them in many ways, to help them grow through high-quality services, and to give them the best opportunities. During the pandemic in particular, when physical shops had to close down, we helped thousands of small merchants put a first foot in e-commerce. And, in general, we try really hard to empower them as much as possible. So, when we realized how hard it was for them to benefit from a fair fulfillment service, it was only natural for us to step in.
Last month, Rakuten France announced the launch of a new service: “Rakuten Fulfillment Network”, an order fulfillment service. For those not familiar with the specifics of e-commerce, ‘order fulfillment’ — or ‘fulfillment’ — is a comprehensive logistics service covering the collection, storage, packaging and shipping of electronic trade orders. Our fulfillment service has been designed around the same principles than the rest of our business:
- Inclusiveness: our fulfillment service is freely accessible to every player, regardless of the nature their activity.
- Fairness: our service is offered at the same price to all potential customers.
- Transparency: there are no hidden costs, no discrimination of any kind.
- Freedom of choice: our merchant partners can freely choose whether or not they want to rely on this fulfillment service.
- Partnership: our service is built with, and delivered through a network of logistics companies, some of them small and local, other active on a larger scale.
By the way, these logistics partners with which we develop this service also greatly benefit from it: firstly, because we bring them additional business with new customers. But also because, in so doing, we help them digitalize their business; and this digitalization is indispensable for them to monetize under-used assets, such as warehouses that are structurally not full.
At Rakuten, we strongly believe that the way in which we do business is as important as the business itself. Whatever we do, we always follow the same guiding principles.
We rely on, and we support, local ecosystems, rather than destabilize them.
We connect the different players of our ecosystems (here, merchants and logisticians), and help them work together; and we simplify this part of the business, for everyone.
We operate in partnership with, not in competition with, our business counterparts.
We abide by our values of transparency, of simplicity, of fairness and inclusiveness. Strictly respecting these values is not secondary — no more than logistics are secondary to e-commerce.
And, last but not least, we are faithful to the objective at the core of our philosophy: to contribute to society by creating value through innovation and entrepreneurship.
This business that we are starting is the first of its kind in Europe. We are creating something new, and I am confident that it is what the market is expecting. Time will tell, and as always, we are optimistic!
Par Fabien Versavau, PDG de Rakuten France
Rakuten et Germinal, une association du Groupe SOS, lancent Trajectoires E-Commerce, un programme innovant d’accompagnement numérique pour les commerçants et entrepreneurs en difficulté sociale
Rakuten, un leader du e-commerce français, et Germinal, une association du Groupe SOS, leader de l’entrepreneuriat social en Europe, unissent leurs forces pour aider les personnes éloignées de l’emploi à développer une activité marchande en ligne. Objectif de ce programme d’accompagnement numérique: mettre à profit les relais digitaux pour faire du commerce de proximité un des leviers du développement local et de la lutte contre la fracture numérique.
Alors que les Français.es consomment de plus en plus en ligne, les TPE et PME connaissent un retard préoccupant en matière de transition digitale[1]. Cette fracture numérique touche de plein fouet les personnes éloignées de l’emploi et les territoires défavorisés. Pour répondre à leurs besoins spécifiques, Rakuten et Germinal, une association du Groupe SOS, lancent Trajectoires e-commerce dans 10 régions de France. Les lundi 13 et mardi 14 juin marqueront le coup d’envoi de ce programme avec deux journées complètes alternant apport théorique et cas pratiques, au siège de Rakuten à Paris. A cette occasion, les E-Commerce Consultants de Rakuten formeront 10 Coachs numériques travaillant sur les territoires concernés, composés de Conseillers Numériques et d’ambassadeurs Germinal. L’ambition de ce projet est d’accompagner 1 250 entrepreneur.e.s sur les 18 premiers mois.
« Ce partenariat avec Rakuten est dans la continuité de notre travail et de nos actions, sur le terrain, pour combattre l’exclusion numérique des personnes en situation de vulnérabilité. La formation par Rakuten de Coachs numériques va nous permettre d’aller encore plus loin, en contribuant à redynamiser les commerces de proximité », déclare Jean-Marc Borello, Président du Groupe SOS.
« Nous sommes ravis d’initier ce partenariat qui prolonge notre engagement historique pour une digitalisation de tous les commerçants. En tant qu’acteur technologique majeur, notre rôle est de faire du numérique un puissant levier d’inclusion contribuant à la pérennité des commerces de proximité et à la revitalisation des tissus économiques locaux. C’est tout l’objet de ce partenariat », déclare Fabien Versavau, PDG de Rakuten France.
Un accompagnement à 360° pour la création de commerces pérennes
C’est la première fois qu’un programme d’accompagnement au numérique mobilise activement toutes les parties prenantes impliquées dans cette problématique sociétale :
- Germinal, dans un rôle d’identification et d’accompagnement des bénéficiaires du programme ;
- Les institutions partenaires de Germinal telles que le service public de l’Emploi, les Fonds Sociaux Européen, les acteurs de l’accompagnement entrepreneurial, etc. ;
- L’Etat à travers le Ministère du Travail et le dispositif des Conseillers Numériques mis en place par le Plan France Relance ;
- Rakuten, dans un rôle d’accompagnement humain, technologique et financier. L’entreprise a également mobilisé ses 350 collaborateurs et collaboratrices en France pour apporter un soutien sur des sujets divers tels que : préparer un entretien, accomplir des démarches administratives ou développer ses outils de communications en ligne ;
- Les 8 500 marchands commercialisant sur la plateforme Rakuten par le biais d’un appel au don de matériel informatique.
QUI ? | OU ? | |
Ce programme est ouvert aux personnes en difficulté sociale – telles que bénéficiaires du RSA, demandeurs d’emploi, parents isolés, personnes en situation de handicap ou pénalisées par la barrière de la langue, jeunes issus des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) ou des zones de revitalisation rurale (ZRR) – qui souhaitent créer ou reprendre une entreprise impliquant une activité marchande. | Le projet sera développé sur 10 territoires à travers la France : en Normandie, Île-de-France, Centre-Val de Loire, Hauts-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes, PACA, Grand-Est, Bourgogne-Franche-Comté, Nouvelle-Aquitaine et Occitanie. |
Les bénéficiaires du programme bénéficieront de la gratuité de l’ouverture de leur e-shop sur Rakuten. Comme tous les marchands sur la plateforme, ils et elles bénéficieront également d’un accompagnement personnalisé et gratuit à toutes les étapes de leur digitalisation : l’ouverture de leur boutique en ligne, la mise en ligne de leur catalogue, le suivi des commandes et les mécaniques de développement de leurs ventes.
L’accompagnement des commerçant.es s’étendra sur 4 à 24 mois en fonction des besoins de chacun.e, et comprendra trois autres volets pour un suivi complet :
- Un accompagnement social : résolution des diverses problématiques sociales rencontrées (connaître ses droits sociaux, l’accès au logement, à la mobilité…) ;
- Un accompagnement entrepreneurial : des formations, l’accès aux financements, le développement commercial, la communication, l’impact écologique, etc. ;
- Un accompagnement numérique : renforcement du socle de compétences numériques nécessaires de manière immédiate aux commerçants. La dernière étape du parcours consistera en la mise en visibilité des commerces digitalisés.
[1]La France est 15e sur 28 du classement DESI 2021 (indice relatif à l’économie et à la société numérique) de la Commission européenne, plaçant l’Hexagone en-dessous de la moyenne de l’UE.
Rakuten raconte les Histoires Incroyables de commerçants avec Josiane
Rakuten, leader du e-commerce, lance une campagne publicitaire BtoB adressée aux vendeurs professionnels baptisée « Les Histoires Incroyables ».
Deux films de 55 secondes sont dévoilés ce mardi 17 mai, faisant écho aux 6 visuels déployés depuis quelques semaines en digital et dans la presse (généraliste, économique et entreprise). Une campagne orchestrée par l'agence Josiane.
Cette campagne vient marquer deux étapes majeures pour la marketplace Rakuten : d’une part, le passage du programme de fidélité Club R à 12 millions de membres en France, et d’autre part, le lancement de Rakuten Fulfillment Network, le nouveau service d’expédition et d’e-logistique.
Si vous souhaitez souscrire à Rakuten Fulfillment Network, cliquez ici.
Les deux spots publicitaires mettent en scène de vrais commerçants qui vendent tous deux à la fois dans leurs boutiques physiques et sur leur e-shop Rakuten : Zack, gérant d’une boutique EasyCash et Eric, gérant de la boutique LaBD2collec.
La campagne raconte les histoires incroyables d’attentes de commerçants qui sont pourtant tout à fait normales : bénéficier d’une large audience de clients, se consacrer au développement de son activité sans craindre de frais cachés, voir ses ventes augmenter grâce à un service d’expédition performant... Les accroches légèrement ironiques montrent à quel point vendre en ligne et expédier ses commandes est simple avec Rakuten, partenaire clé de la digitalisation de l’activité des commerçants : « C’est l’histoire incroyable de Tom qui cherche l’astérisque mais ne le trouve pas… » ; « Ça ne se voit pas, mais Zack est complètement débordé par ses 12 millions de clients ».
Pour faire partie de nos 8 500 vendeurs partenaires, cliquez ici.
« Équitable » : l’essence même du commerce
Nous célébrons aujourd’hui [samedi 14 mai] le « commerce équitable », et nous donnons un coup de projecteur à un type de commerce plutôt qu’à un autre. Or, ma conviction est que tout commerce devrait être équitable. Et je crois profondément dans les vertus intrinsèques du commerce, qui est fondamentalement un facteur de progrès, de développement économique et humain.
Car qu’est-ce que le commerce sinon le fait d’être en relation avec autrui ?
Quand on veut comprendre le présent, se pencher sur l’étymologie des termes que nous utilisons quotidiennement peut être utile.
En latin, commercium signifie dans son sens usuel le négoce, le lieu où se fait le commerce. Ce mot désigne aussi les rapports humains, les relations que nous tissons entre nous. Ce double sens du mot commerce a subsisté pendant longtemps en français. Du temps de Molière encore, « avoir commerce » ou « faire commerce » avec quelqu’un, c’est être en relation avec cette personne. Et ce mot, de manière peut-être encore plus signifiante, désigne parfois aussi la manière de se comporter à l'égard d'autrui : « Il est homme d'un bon commerce », écrit La Bruyère dans ses « Caractères ».
Le commerce, enfin, dans le français des Lumières, peut désigner une correspondance suivie, une relation rapprochée, intime parfois… « et plus si affinités », pourrait-on dire aujourd’hui.
Cette parenthèse étymologique montre que le commerce a souvent été le premier trait d’union à se développer entre les peuples et les nations. Qu’il a permis et favorisé, au fil des âges, la propagation des idées, les échanges culturels, la confiance mutuelle. Et qu’historiquement, c’est le commerce qui a semé et fait grandir entre civilisations, lointaines ou voisines, les germes de la paix… même s’il n’a pas toujours permis d’éviter la guerre. L'essence du commerce, c'est bien la satisfaction mutuelle et durable des deux parties à une transaction, ces deux caractères étant indissociables. C’est pourquoi, à mon sens, tout commerce doit être équitable pour être pérenne.
Le commerce équitable, tel qu’il s’est développé depuis les années 1970 dans les pays du Nord à économie de marché, est né d'une intention louable : rééquilibrer les échanges entre pays producteurs, souvent des pays émergents, et importateurs, généralement plus développés économiquement. Ce concept et les premiers labels mondiaux qui ont codifié et rendu visible cette appellation ont été très bénéfiques et ont atteint leurs objectifs. Mais faut-il continuer d’embrasser la logique de multiplication des labels qui prévaut aujourd’hui, et que la loi Climat et Résilience de 2021 a d’ailleurs continué d’encourager ? La question mérite d’être posée. Car, lorsque chacun définit son propre label, le consommateur est vite perdu et ne sait plus ce qui est vraiment « équitable ».
D’autre part, parce que les questions qui sont aujourd’hui importantes pour les consommateurs ne sont pas les mêmes qu’hier : d'autres enjeux de responsabilité sociétale – pour n’en citer que deux, l’absence de discriminations de genre dans l’accès aux structures économiques, ou l’inclusivité vis-à-vis des personnes en situation de handicap – sont devenus tout aussi importants que la redistribution des richesses entre producteurs et importateurs.
Et puis, fondamentalement, tout label induit une lecture trop binaire : il y aurait d’un côté ceux qui feraient tout bien, et de l’autre ceux qui auraient tout faux...
En réalité, si l’on prend un peu de hauteur, que voit-on ? Un nombre croissant d'entreprises qui ne font pas partie du champ de l'économie sociale et solidaire adoptent, spontanément et sans rechercher une labellisation quelconque, des pratiques et standards vertueux qu'il s'agisse de leurs relations avec leurs fournisseurs, avec leurs clients, avec les écosystèmes auxquelles ils appartiennent et qu'ils cherchent à préserver plutôt qu'à en tirer profit...
Nous serions-nous trompés de combat ? Je ne le pense pas : la promotion du commerce équitable correspondait à un temps de notre prise de conscience et de l’évolution de nos économies. Il est temps de sortir d’une vision trop étroite des choses où seul un type de commerce est célébré, alors que d’autres ne déméritent pas. En somme, il est temps d’avoir une vision équitable. Oui, nombreuses sont les entreprises qui, consciencieusement, agissent pour transformer nos modes de production et de distribution. Qui veulent, au fond, avoir commerce avec le monde.
Fabien Versavau, président et CEO de Rakuten France
Marianne Yalfani est nommée Directrice des Ressources Humaines de Rakuten France
Rakuten France annonce la nomination de Marianne Yalfani au poste de Directrice des Ressources humaines. Elle sera rattachée à Fabien Versavau, PDG.
Marianne Yalfani aura pour mission d’accompagner les ambitions de Rakuten sur les enjeux de recrutement et d’expérience collaborateur, tout en cultivant l’innovation et l’adoption des meilleures pratiques RH au sein de l’entreprise.
« L’arrivée de Marianne Yalfani est un atout essentiel pour accompagner les hommes et les femmes de Rakuten vers nos objectifs de croissance. L’attraction des meilleurs talents, le bien-être et le développement de nos collaborateurs sont en effet des éléments fondamentaux pour nous permettre de déployer nos ambitions stratégiques », déclare Fabien Versavau, PDG de Rakuten France.
Avocate spécialiste du droit du travail, diplômée de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne, Marianne Yalfani a débuté sa carrière au sein du cabinet Baker & McKenzie, entre 2006 et 2008, avant de poursuivre chez Bird & Bird (2008-2012). Responsable juridique d’UPS en France de 2012 à 2015, avec un rôle de conseil et d’assistance juridique aux équipes RH et opérationnelles, elle devient ensuite consultante RH, puis DRH de BlaBlaCar. Avant de rejoindre Rakuten, Marianne a également été DRH du groupe de restauration Big Mamma (2019), puis de la start-up Qare, pionnier de la téléconsultation (2020).
JOURNEES MONDIALES DU LIVRE ET DE LA TERRE
3 faits marquants sur le succès des livres de seconde main chez Rakuten
Parce que la Journée Mondiale de la Terre, chaque 22 avril précède toujours la Journée Internationale du Livre, le 23, Rakuten France, plateforme pionnière de l’économie circulaire, revient sur le modèle économique vertueux du livre de seconde main. Le phénomène croissant d’achat de livres de seconde main met en lumière de nouvelles habitudes durables de consommation et révèle les préoccupations environnementales et économiques grandissantes des Français, y compris celles des passionnés de lecture souhaitant offrir une seconde vie à leurs bouquins.
Rakuten, plateforme leader de la seconde main avec 2 produits de seconde main sur 3 produits vendus, partage 3 faits marquants sur les tendances du marché du livre d’occasion.
85% des livres vendus sont d’occasion.
Sur la plateforme Rakuten, le marché du livre d’occasion continue son ascension, montrant l’intérêt croissant des Français pour la seconde main qui permet notamment de donner une seconde vie aux anciens livres délaissés de nos bibliothèques. Acheter et vendre des livres d’occasion, c’est en finir avec le tout jetable pour nos produits culturels et aller vers une société plus durable. Cette tendance s’inscrit dans une croissance globale de la seconde main, devenue une habitude ancrée dans le quotidien des Français. Preuve de l’enracinement de cette pratique, le nombre de détenteurs du badge Vision’R chez Rakuten, qui récompense les acheteurs réguliers de seconde main (membres ayant effectué 2 achats de seconde main sur un mois pour un montant total d’au moins 100 €) a augmenté de 21 % sur les 6 derniers mois.
L’occasion n’est plus l’apanage des particuliers : la vente de livres de seconde main par des professionnels en augmentation de 50% sur les 5 dernières années.
La vente d’occasion n’est plus réservée aux particuliers. Désormais, de nombreux professionnels misent sur le seconde main suite à la crise économique qui a propulsé ce marché. Entre 2017 et 2022, le nombre de livres d’occasion B2C a augmenté de plus de la moitié.
Les catégories BD, Littérature Française, Manga et Policiers ont le vent en poupe.
Ces 12 derniers mois sont marqués par une forte progression de certaines catégories, avec un bond des ventes de BD, suivies de près par les classiques de la littérature française. Mangas et romans policiers restent également des incontournables dans les catégories les plus prisées. Sur les quatre dernières années, ce sont les mangas également (+ 105 %) et les BD (+ 70 %) qui ont connu la plus forte croissance.
TOP 10 DES VENTES DE LIVRE D’OCCASION
Comme l’année précédente, le Top 10 des ventes de livres entre particuliers sur les douze derniers mois est notamment porté par les récents best-sellers, à l’image des derniers Houellebecq et Lemaître, parus en janvier, mais aussi du Goncourt 2021, La plus secrète mémoire des hommes. Mais des succès plus anciens, tels que L’Anomalie ou Leurs enfants après eux continuent également de se vendre activement sur le marché de l’occasion, sans parler de l’indémodable Harry Potter à l’école des sorciers, dans la catégorie jeunesse.
Hors littérature, Les fossoyeurs, l’enquête événement de Victor Castanet sur les EHPAD français, intègre également le Top 10 des livres d’occasion vendus, aux côtés des livres de développement personnel Les Quatre Accords Toltèques et La Clé de votre énergie : 22 protocoles pour vous libérer émotionnellement.
- Le grand monde : les années glorieuses, Pierre Lemaitre
- Anéantir, Michel Houellebecq
- Harry Potter 1 : A l’école des sorciers, J.K. Rowling
- Leurs enfants après eux, Nicolas Mathieu
- Les Quatre Accords Toltèques – La voie de la liberté personnelle, Don Miguel Ruiz
- L’Anomalie, Hervé Le Tellier
- La plus secrète mémoire des hommes, Mohamed Mbougar Sarr
- La Clé de votre énergie : 22 protocoles pour vous libérer émotionnellement, Natacha Calestrémé
- Les fossoyeurs : Révélations sur le système qui maltraite nos aînés, Victor Castanet
- Changer l’eau des fleurs, Valérie Perrin
RakuTrends #3 : Retour du Printemps
Acteur majeur du commerce en ligne et pionnier de l’économie circulaire, Rakuten bénéficie d’un point de vue unique sur les évolutions à l’œuvre dans l’e-commerce, à la croisée de tendances sociétales et économiques de fond. Avec les RakuTrends, nous vous proposons un décryptage régulier des grandes tendances de consommation, sur le neuf comme sur la seconde main.
#RETOUR DU PRINTEMPS
Ce n’est pas qu’une impression : les jours rallongent, la météo s’adoucit et les Français retrouvent terrasses et jardins... Oui, les beaux jours approchent enfin ! Entre le traditionnel ménage de printemps, l’éclosion de la nature et la bonne humeur qui revient au galop, Rakuten s’est penché sur les tendances de consommation en cette période placée sous le signe du renouveau.
MARIE KONDO
Le ménage de printemps, le moment de faire le vide dans sa tête
Plus d’excuses, il est temps de se retrousser les manches pour un nettoyage printanier dans les règles de l'art ! Tri, rangement, débarras, il suffit de suivre les conseils de la prêtresse japonaise du rangement Marie Kondo (1ère « ambassadrice de la joie » de Rakuten !) pour faire le vide chez soi et dans sa tête pour plus de sérénité. S’alléger l’esprit avec (ou sans) la magie du rangement est la grande tendance du moment, le succès des livres inspirés de la méthode Kondo et sur le développement personnel confirment cet engouement.
ECONOMIE CIRCULAIRE
Exit nos vieilles affaires : une seconde vie les attend !
La seconde main a le vent en poupe ! La saison printanière, ses rituels et ses bonnes résolutions, sont le prétexte parfait pour dire adieu à tous les objets qui ne servent plus et leur offrir une deuxième vie chez ceux à qui ils pourraient être utiles. De plus en plus de Français ont le réflexe de revendre leurs biens et d’acheter des produits de seconde main. Une démarche responsable et économique notamment portée par les jeunes : 86 % des 18-25 ans affirment avoir déjà acheté des objets d’occasion*.
Acheter des produits de seconde main, c’est avant tout être adepte d’un mode de consommation alternatif, un mode de vie plus responsable et tourné vers l’avenir. En tant que plateforme pionnière de l’économie circulaire, avec 2 produits sur 3 vendus sur la plateforme issus de la seconde main, Rakuten récompense désormais ce type d’achat grâce au Badge Vision’R. Chaque produit de seconde main acheté donne lieu à une rémunération en Rakuten Points, la monnaie virtuelle de la plateforme.
LA SECONDE MAIN A LE VENT EN POUPE
66% de nos produits sont issus de la seconde main !
Un pic de vente supérieur à la shopping season de novembre et décembre montrant l’intérêt d’un renouveau en cette période.
OUTDOOR
Retour au jardin après l'hiver
Si votre extérieur a souffert durant l’hiver et que votre passion pour le jardinage est mise à mal, le printemps est le moment parfait pour s’y remettre ! Au programme : taille des rosiers, chasse aux mauvaises herbes, plantation et préparation du potager.
UNE TERRASSE LOOKÉE
A vous le nouveau rooftop à la mode
Qu’on ait un balcon ou une terrasse, dès que les températures grimpent l’envie de profiter de l’extérieur se fait ressentir. Véritables lieux de vie, terrasses, jardins et balcons sont les endroits idéaux pour se détendre et faire le plein de vitamine D : déjeuners en famille, apéros entre amis, séances lecture, farniente... Mais pour en profiter pleinement, quoi de mieux qu’un petit relooking pour les rendre plus conviviaux ?
* Etude Rakuten x Ifop visant à cerner les habitudes d’achats des jeunes adultes sur le marché de l’occasion, réalisée auprès d’un échantillon national de 1 001 individus âgés de 18 à 25 ans. Etude réalisée du 4 au 11 juin 2021.
Rakuten démocratise la logistique e-commerce avec le lancement de Rakuten Fulfillment Network
Rakuten France annonce le lancement de Rakuten Fulfillment Network, un modèle inédit de service complet couvrant la prise en charge, le stockage, l’emballage et l’expédition des commandes e-commerce.
Rakuten est le premier acteur en Europe à fédérer un réseau international d’acteurs du fulfillment, mettant ainsi à disposition des vendeurs un service simple d’utilisation, à un tarif juste et sans frais cachés.
En ajoutant cette offre logistique très avantageuse pour les commerçants à sa plateforme de shopping non-concurrentielle, Rakuten affirme à nouveau son engagement en faveur d’un e-commerce inclusif permettant aux vendeurs de reprendre le contrôle de leur activité.
Donner le pouvoir aux acteurs du commerce
Avec Rakuten Fulfillment Network, Rakuten émet une double promesse : permettre aux commerçants de reprendre le contrôle du fulfillment de leurs commandes, tout en accompagnant le développement de l’activité des acteurs de la e-logistique. Cette offre s’adresse aux petits commerçants aussi bien qu’aux grandes marques, en France, en Europe et dans le Monde.
Rakuten Fulfillment Network combine l’expertise humaine et technologique que Rakuten met au service du e-commerce à un réseau d’acteurs internationaux en fulfillment pour apporter aux vendeurs une solution simple d’utilisation, à un prix juste. Rakuten met en réseau ces acteurs de confiance de la logistique e-commerce et leur savoir-faire pour permettre aux vendeurs d’externaliser leur logistique simplement. Libérés des contraintes et du temps passé sur le fulfillment, les commerçants peuvent se concentrer sur leur cœur de métier : vendre.
En retour, Rakuten met sa communauté de 8500 vendeurs et sa technologie de pointe au service des acteurs en fulfillment, sans jamais entrer en concurrence avec eux. Opérant en tant qu’acteur de type 4PL (agrégateur), Rakuten élargit ainsi à la e-logistique l’approche partenariale qui a fait et continue de faire son succès. Sur sa plateforme e-commerce, les 11 millions de membres du Club R et les ressources de Rakuten – qu’elles soient humaines ou technologiques – sont mis au service de tous les types de commerces, sans jamais les concurrencer.
Dès son lancement, le réseau Rakuten Fulfillment Network compte 8 entrepôts partenaires en France et en Europe de l’ouest. D’ici la fin de l’année, il comprendra plus d’une vingtaine d’entrepôts, couvrant non seulement l’Europe mais également l’Amérique du Nord et l’Asie, deux régions où Rakuten opère déjà un réseau de services logistiques.
Une gamme de prix fixes, justes et transparents
Rakuten Fulfillment Network s’inscrit dans une logique responsable et équitable. Il propose une grille de tarifs unique, claire et fixe, indexée sur poids du produit et le mode de livraison choisi, et un service de stockage sans surcharge. Ce principe de tarif unique garantit au commerçant qu’il paiera le même prix pour son service logistique quelle que soit la plateforme e-commerce sur laquelle le produit est acheté, là où aujourd’hui ces tarifs varient considérablement d’une plateforme à l’autre selon qu’on passe par le service maison ou un service concurrent. De plus, le modèle d’agrégateur 4PL retenu par Rakuten permettra aux petits commerçants de bénéficier de remises substantielles sur les volumes, autour de 20 à 25%. Ils pourront ainsi réduire significativement le poids financier de la logistique dans leur activité e-commerce.
La tarification de Rakuten Fulfillment Network est entièrement transparente : les commerçants sont assurés de n’avoir aucun frais de dossier, aucun frais mensuel, aucun frais d’installation, et de bénéficier de tarifs très avantageux sans aucun engagement. Les tarifs du stockage, gratuits jusqu’à deux semaines – sans volume minimum – puis progressifs en fonction de la durée, sont eux aussi économiques et transparents. Pour les commerçants, la facture est simple et limpide, quel que soit le canal de vente de leurs commandes.
Un service simple d’utilisation, renforçant la satisfaction des acheteurs et les ventes
Le service Rakuten Fulfillment Network a été entièrement conçu pour permettre une utilisation facile et rapide. Concrètement, une fois que le vendeur a sélectionné en un clic les stocks à envoyer sur son espace marchand, la technologie Rakuten le connecte au réseau de partenaires pour identifier en temps réel l’entrepôt le plus adapté pour les traiter, en fonction de sa localisation et des spécificités des produits concernés (taille, poids, composition, etc.). Ce service est disponible via une interface d’une grande simplicité, sur laquelle le vendeur peut piloter très facilement toutes ses données et ses services, tels que la gestion des Rakuten points ou les publicités Rakuten. L’ergonomie de cette interface a été entièrement repensée et refondue pour proposer aux vendeurs un pilotage facilité et intuitif.
Tous les colis sont pris en charge le jour même, pour toute commande passée avant 14h, et livrés en 48h maximum. En assurant une livraison rapide en toute confiance, ce service renforce la fidélisation des membres de la plateforme, permettant ainsi aux vendeurs d’améliorer la satisfaction des acheteurs et d’accélérer leurs ventes.
La mise en place de Rakuten Fulfillment Network s’accompagne d’une série de nouveaux recrutements venant renforcer l’effectif de l’entreprise dans un contexte de forte croissance.
« Avec Rakuten Fulfillment Network, nous faisons le choix d’une offre logistique à notre image : à la fois responsable, en mettant à profit l’excellence de partenaires logistiques et de réseaux existants, et inclusive, en renforçant notre soutien à la digitalisation du commerce. Le lancement de Rakuten Fulfillment Network représente une étape stratégique de notre développement en France et en Europe, et une nouvelle illustration de notre engagement en faveur d’un e-commerce qui profite à tous, grâce à des solutions avantageuses, simples et accessibles », déclare Fabien Versavau, Président directeur général de Rakuten France. |
Le digital, rempart contre la guerre
Le retour de la guerre sur son sol a pris l’Europe par surprise, et marque l’entrée dans une nouvelle ère. Nous pensions à tort, avec disons-le une forme de candeur, que notre continent était stable, pacifié ; il ne l’est en fait pas du tout. L’invasion militaire de l’Ukraine par la Russie est un gigantesque basculement, à plusieurs titres. Géopolitique, en premier lieu. Mais pas seulement.
Elle est aussi l’illustration d’un basculement sans précédent vers le digital. Mais ce à quoi nous assistons, ce n’est pas la guerre digitale, cette « cyber guerre » annoncée depuis des années, avec ses états-majors hyperconnectés, ses drones, ses armes numériques ou encore ses e-soldats… En Ukraine, ce sont toujours, tragiquement, des êtres humains bien réels, civils ou militaires, qui tombent, et des familles et des peuples endeuillés qui pleurent. Non, ce basculement vers le digital, c’est un digital qui devient, plutôt qu’un outil d’agression, un rempart, une défense du faible face au fort. Face à sa brutalité et à ses mensonges.
Rempart, car il est d’abord un ensemble d’outils technologiques d’interconnexion de la société civile, à travers les frontières. Grâce aux réseaux sociaux omniprésents et aux messageries instantanées, partout dans le monde où la parole est libre, nous avons accès à des témoignages directs de femmes et d’hommes, célèbres ou anonymes, au cœur de cette guerre. Et grâce à eux, chacun peut prendre conscience, sans aucun filtre, en déjouant désinformation et propagande, de la gravité terrible des faits, et aussi de l’évolution de la situation sur le terrain. Parce que l’effroi, la peur et les souffrances se partagent en temps réel, l’opinion publique internationale est dans un processus de constitution permanent. Aujourd’hui, plus personne ne peut dire qu’il ne sait pas. La neutralité ne résiste plus aux images en continu.
Je suis d’une génération qui a connu la première Guerre du Golfe, avec ses images des fameuses « frappes chirurgicales », filmées de très haut et en noir et blanc. Vingt ans plus tard, lors de la seconde Guerre du Golfe, les caméras étaient embarquées avec les unités de l’armée américaine. Et aujourd’hui, nous vivons un conflit totalement « immersif », au plus proche de la réalité quotidienne des Ukrainiens. En remerciant, via les réseaux sociaux, Elon Musk pour la livraison de terminaux de service internet par satellite (destinés aux zones aujourd’hui occupées), le vice-Premier ministre ukrainien Mykhailo Fedorov, par ailleurs, fait qui est loin d’être anodin, en charge de la transformation numérique du pays, a bien souligné combien ce matériel était vital pour sa nation, pour peser sur le cours des choses, notamment en tenant le monde informé et en montrant combien la réalité est différente de ce que voudrait faire croire les autorités russes. Et que le Président Zelensky ait pu s’adresser au Parlement européen, en visioconférence depuis Kiev assiégée, illustre la profondeur de la transformation qui se joue sous nos yeux.
Le digital est un rempart, car il est aussi un outil de mobilisation à l’efficacité sans précédent. Il y a bien sûr toujours dans les rues de nos grandes villes des rassemblements pour dire l’indignation. Mais, grâce au digital, les peuples peuvent se souder virtuellement comme jamais, et entreprendre ensemble des actes de résistance ou de soutien, d’un bout à l’autre de la planète. Ainsi, sur les plateformes en ligne, y compris des plateformes de e-commerce, en un temps record, des dons ont pu être réalisés pour venir en aide aux populations qui souffrent ; des dons qui ont d’ailleurs fait l’objet – ce qui prouvent bien leur importance stratégique – de tentatives de hacking de la part des Russes. Ce qui a d’ailleurs impliqué une contre-offensive digitale avec des dons réalisés en crypto-monnaies, jugées beaucoup plus sécurisées.
L’ironie tragique veut que cette irruption du digital dans la guerre ait lieu dans un pays, l’Ukraine – et ce n’est surement pas une coïncidence – en pointe sur les transformations digitales, avec son grand nombre de start-ups et son écosystème de talents qui vient en soutien de nombreuses entreprises de la tech mondiale. En somme, le digital vient en défense d’un pays qui l’a mis au cœur de son développement, qui a compris combien il était un facteur de progrès technologique, de développement économique, et d’ouverture sur les peuples. Ce qui se joue en Ukraine, c’est donc aussi une part importante de notre avenir à nous tous, cette croyance que l’on peut avoir dans un monde digital inclusif, libérateur et pacificateur.
Par Fabien Versavau, PDG de Rakuten France
RakuTrends #2 : la saison hivernale bat son plein !
Acteur majeur du commerce en ligne et pionnier de l’économie circulaire, Rakuten bénéficie d’un point de vue unique sur les évolutions à l’oeuvre dans l’e-commerce, à la croisée de tendances sociétales et économiques de fond. Avec les RakuTrends, nous vous proposons régulièrement un décryptage des grandes tendances de consommation, sur le neuf comme sur la seconde main.
1# Winter has come
C'est officiel: la saison hivernale bat son plein! Que ce soit à table avec la présence indéniable de recettes réconfortantes et des incontournables soirées raclette, les soldes d’hiver et l’approche de la Saint-Valentin, février offre un large panel de tendances à explorer. Rakuten s’est penché sur la question et a fait le point sur les produits phares de la saison, entre essentiels des foodistas et accessoires cocooning.
Les indispensables pour rester au chaud
Les alliés du quotidien pour lutter contre le froid
Avec les températures actuelles, on ne pense qu’à une chose : se réchauffer ! Bouillote 2.0, plaids, réchauds, cheminées électriques… Il existe aujourd’hui une multitude de petits objets innovants et pratiques nous permettant de passer l’hiver sous le signe du confort, bien au chaud.
Top des ventes en croissance*:
Food
Quand l'hiver s'invite en cuisine
Pour allier réconfort et convivialité, quoi de mieux qu’une soirée entre amis ou en famille, avec des assiettes gourmandes et copieuses qui font du bien ? On ose sans complexe des plats chaleureux et montagnards à base de fromage, comme la raclette ou la fondue, et des desserts ultra-fondants autour d’une boisson chaude.
LE BEST OF DES PRODUITS EN CROISSANCE*:
Soldes d'hiver
Le choix du reconditionné
Quatre semaines après le coup d’envoi, Rakuten fait le point sur les soldes, dans un contexte sanitaire qui a fortement impacté les commerces physiques, mais qui crée encore l’engouement sur le web. C’est le cas de Rakuten qui enregistre des chiffres en croissance par rapport à l’année 2020 et confirme le succès des produits reconditionnés.
DES CHIFFRES SAILLANTS*:
2# Top Tendances Saint-Valentin 2022: un savant mélange de grands classiques et de cadeaux inattendus
Qui dit février, dit Saint-Valentin !
Le rendez-vous obligé des amoureux est l’occasion parfaite pour offrir à l’élu.e de son coeur un cadeau de choix. Rakuten dévoile le top 3 des catégories produits les plus plébiscitées pour la Saint-Valentin 2022.
TOP 3 DES MEILLEURS VENTES SAINT-VALENTIN 2022*:
* Chiffres en comparaison au reste de l’année
La protection des données, l’enjeu incontournable des plateformes de e-commerce
Nom, adresse postale, données bancaires, données GPS ... avec l’avènement du numérique, le commerce des données personnelles est un sujet qui inquiète, bien que pourtant encadré par la loi.
En effet, arnaques, phishing, vols sont des exemples des conséquences d’un manque de sérieux dans le traitement des données personnelles. Les membres de la communauté Rakuten sont au cœur des préoccupations du groupe, tout comme le sont leurs données personnelles. C’est pourquoi maintenir la confiance des utilisateurs est fondamental.
A l’occasion de la Journée mondiale de la protection des données, Rakuten France revient, avec l’aide de son juriste, Boris Machacek, sur la nécessité pour les plateformes e-commerce de s’assurer d’un cadre respectueux des données de tous.
La protection des données, un peu d’histoire pour commencer
Saviez-vous que la France fait partie de l’un des premiers pays à se doter d’un texte général sur la protection des données personnelles ? En effet, le texte fondateur en la matière n’est d’autre que la loi « Informatique et libertés » de 1978.
Cette loi a été modifiée en 2004 afin de transposer en droit français les dispositions de la Directive 95/46/CE puis en 2019 afin d’y incorporer les nouvelles dispositions liées à l’entrée en vigueur du Règlement Général sur la Protection des Données (le « RGPD »).
Le RGPD, c’est quoi ?
Le RGPD impose, depuis le 25 mai 2018, certaines obligations à toute entreprise traitant des données personnelles liées à des personnes physiques résidant sur le territoire de l’Union Européenne.
Comme le rappelle la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (la « CNIL »), le RGPD « s’inscrit dans la continuité de la loi française « Informatique et Libertés » de 1978 et renforce le contrôle par les citoyens de l’utilisation qui peut être faite des données les concernant. Il harmonise les règles en Europe en offrant un cadre juridique unique aux professionnels. Il permet de développer leurs activités numériques au sein de l’UE en se fondant sur la confiance des utilisateurs. »
La protection des données chez Rakuten, une pierre angulaire
Chez Rakuten France, nous tenons, en tant qu’intermédiaire de confiance, un rôle majeur afin d’assurer que les transactions réalisées sur notre plateforme se déroulent sans anicroche et que les données confiées par nos utilisateurs soient traitées avec le plus grand soin et de manière sécurisée, en accord, évidemment, avec les règles et législations en vigueur.
Pour cela, un département entier est dédié à ces questions au sein du siège du groupe, au Japon, et avec lequel chaque entité, comme Rakuten France, travaille, main dans la main, afin de mettre en place toutes les procédures, formations et mesures nécessaires pour s’assurer que les réglementations sur la protection des données soient respectées.
Les 25 000 collaborateurs du groupe suivent, chaque année, plusieurs formations afin de les sensibiliser aux enjeux intrinsèques à la protection des données personnelles.
Depuis plusieurs années, Rakuten est également reconnu comme un acteur moteur dans la lutte pour la protection des données. Ainsi, depuis décembre 2016, Rakuten a mis en place des Règles d’Entreprise Contraignantes (Binding Corporate Rules - BCR en anglais), devenant ainsi la première entreprise japonaise à atteindre ce haut standard. D’ailleurs, les standards les plus stricts concernant la protection des données se trouvent en Europe. Le RGPD en est la preuve…
Quel avenir pour le e-commerce et la protection des données ?
Souvent présentées comme « l’or noir » du 21ème siècle, les données sont indispensables à de nombreux modèles économiques actuels. La protection de ces données, notamment en assurant que les utilisateurs puissent garder un certain contrôle sur l’utilisation qui en est faite, devient un enjeu crucial autant d’un point de vue des droits fondamentaux que d’un point de vue business.
Bien lire les bandeaux cookies, ne pas ouvrir les mails frauduleux, changer souvent de mot de passe sont autant de conseils que nous pouvons vous donner pour vous aider à protéger vos données. De notre côté, nous mettons tout en place pour assurer la sécurité des données dont nous sommes destinataires.
Si vous souhaitez en savoir plus sur la gestion de vos données personnelles et sur la manière dont vous pouvez exercer vos droits, nous vous invitons à consulter notre Politique Vie privée.
Englishnization : le projet inédit et sans précédent imaginé par Hiroshi Mikitani, fondateur de Rakuten
Véritable précurseur aux idées aussi audacieuses qu’innovantes, Hiroshi Mikitani, Fondateur et CEO du groupe Rakuten, Mickey de son surnom, est l’inventeur de la toute première place de marché B2B2C au monde. Dès sa création, Mickey envisageait son organisation comme une entité internationale. Pas facile pour autant de concrétiser cette vision lorsque l’on vit au Japon, pays monolingue et donc assez fermé à la pratique de la langue anglaise. Pourtant, il savait qu’il est indispensable de le parler pour 3 raisons : être compétitif dans une ère toujours plus mondialisée, développer ses perspectives d’internationalisation, et créer une culture d’équipe.
Il a donc réussi un véritable tour de force en 2010 lorsqu’il décida d’imposer l’anglais comme langue officielle à tous ses collaborateurs… Critiqué par ses pairs, les médias locaux et certains de ses employés, c'est un pari risqué. La réussite de Mickey est pourtant sans appel. Ce programme, appelé l’Englishnization, est même devenu un business case étudié aujourd’hui à Harvard !
L’Englishnization en quelques mots…
Voilà un nouveau mot ! Ce dernier se réfère spécifiquement au projet d’une envergure incomparable : imposer l’anglais comme langue officielle chez Rakuten pour faciliter la communication entre tous les collaborateurs.
L’idée d’unifier toutes les équipes sous une seule bannière linguistique découle de la volonté de créer une culture unificatrice. Mickey ne souhaitait en effet pas créer une barrière entre les employés japonais et les allochtones, alors qu’une grande partie est justement étrangère. Cela permet ainsi aux collaborateurs de se sentir inclus dans une seule et grande équipe.
D’origine japonaise, Rakuten a dû prendre cependant des mesures fortes pour inciter ses équipes, soit 7 000 personnes du siège, à Tokyo, à passer de leur langue natale à l’anglais, surtout lorsque l’on sait que 95% d’entre eux n’en connaissait pas un mot ! Mickey Mikitani décida donc d’offrir des cours gratuits au sein des locaux et sur le temps de travail des employés afin que chacun puisse se sentir à l’aise avec cette langue. Les managers, quant à eux, étaient invités à évaluer le niveau d’anglais de leurs équipes en leur faisant passer le TOIEC, Si l’examen n’était pas obtenu au bout de deux ans, l’employé se voyait rétrogradé. Une stratégie efficace pour motiver les équipes !
Aujourd’hui, l’Englishnization a permis d’exporter la culture de l’entreprise à ses différentes Business Units, et ce, partout dans le monde.
Et concrètement, ça change quoi ?
Chez Rakuten, l’Englishnization se retrouve dans tous les aspects du travail. Tout d’abord, les collaborateurs communiquent entre eux en anglais. : les réunions, emails et textes officiels, présentations... même la signalétique dans les couloirs, tout est intégralement rédigé en anglais.
L’anglais favorise également la mobilité des employés. Ces derniers ne sont plus limités par une zone géographique, des opportunités professionnelles partout dans le monde sont ainsi possibles. L’accent est mis sur les compétences des collaborateurs.
L’Englishnization encourage en effet une politique de recrutement multiculturelle. Cela apporte à l’écosystème Rakuten une grande richesse : des talents qui viennent tous d’horizons différents transmettent des savoirs et des connaissances, apportent des perspectives et des opportunités qui viennent enrichir les échanges, les stratégies, et la réalisation de projets…
Au total, chez Rakuten, c’est plus de 90 nationalités, et 30, rien qu’en France !
Mener par l’exemple
L’une des raisons du succès de ce passage du japonais à l’anglais au niveau global fut l’incarnation de ce changement par notre CEO.
En France, Fabien Versavau applique évidemment cette philosophie. Ainsi, lors de la réunion hebdomadaire du mercredi, l’Asakai, notre PDG prend la parole en anglais afin de présenter les dernières nouveautés, les chiffres de la semaine, les projets importants et quelques mots de motivation. De cette manière, les nombreux collaborateurs étrangers comprennent leur Président, et se sentent inclus et inspirés.
Un Business Case à Harvard
Avant de développer Rakuten, Mickey Mikitani fut étudiant à la Harvard Business School. C’est pourquoi lorsqu’il prit la décision de ce projet de l’Englishnization, Mickey s’est tout naturellement tourné vers Tsedal Neeley, professeur de Business Administration de son ancienne université. S’en est suivi une collaboration fructueuse qui a permis à Mickey de développer sa vision globale du groupe. De ce partenariat, Pr. Neeley en a tiré un best-seller multi-primé : The Language of Global Success. Finalement, la Harvard Business School a fait de ce cas spécial un Business Case populaire auprès des spécialistes et des étudiants afin d’étudier l’impact du changement de langue dans l’expansion d’un groupe à l’international.
Tokyoïte, Berlinois, Strasbourgeois..., ce multiculturalisme linguistique au sein de l’écosystème Rakuten ne ferme pas des portes, bien au contraire. Il donne à entendre la diversité culturelle qui irrigue le groupe et lui permet de déployer ses activités à l’international.
Chez Rakuten France plus d’une vingtaine d’employés suit actuellement des cours d’anglais, une douzaine apprend le japonais et une dizaine le français ! D’ailleurs, plusieurs personnes ont réussi à obtenir leur nationalité française avec l’aide de leur professeur. Un véritable travail d’équipe interculturel !