Communiqués de presse

Les petits secrets de Noël : 1 Français sur 2 a déjà offert un cadeau qu’il avait reçu… ou y a déjà pensé

banniere verte barometre de noel

Paris, le 9 décembre 2025 - Le baromètre Rakuten France–Ipsos bva révèle ce que les Français font à Noël… mais ne disent pas toujours : cadeaux de seconde main glissés en douce, présents qui circulent d’un foyer à l’autre, revente devenue presque un réflexe. Derrière ces pratiques parfois discrètes, les chiffres révèlent des Français plus malins mais toujours attachés au plaisir d’offrir.

Les Français croient encore que les cadeaux de seconde main doivent rester cachés… alors que le plaisir reste intact

illustration baromètre noel chiffre seconde main

Près de la moitié des Français (49%) pourrait acheter des cadeaux de seconde main cette année, une option idéale pour dénicher le bon produit au bon prix. Parmi ces acheteurs potentiels, 66% y voient l’occasion de faire une bonne affaire, 37% un geste pour la planète et 35% une façon d’accéder à des produits qui seraient hors budget en neuf.

Par peur de décevoir, certains préfèrent encore rester discrets : 1 Français sur 3 (34%) admet avoir déjà offert un cadeau de seconde main sans le dire et 1 Français sur 3 (33%) ne l’a pas fait mais déclare que cela pourrait arriver.

Une cachotterie qui ne reflète plus les mentalités actuelles : 1 Français sur 2 (49%) serait ravi de recevoir un cadeau de seconde main car cela ne ferait aucune différence.
Et cette évolution s’inscrit dans un mouvement plus large : sur Rakuten, 1 produit vendu sur 2 est de seconde main, signe que la circularité s’installe durablement dans les habitudes d’achat, bien au-delà des fêtes.

Et dans cette recherche du bon cadeau, un autre réflexe s’installe : 1 Français sur 3 s’appuie désormais sur l’IA pour préparer ses achats de Noël (une habitude encore plus présente chez les 16-34 ans qui sont 4 sur 10 à le faire), que ce soit pour trouver une idée, comparer les prix ou vérifier la fiabilité d’un site.

Pascal Lardellier, sociologue, anthropologue et auteur du livre Eloge de ce qui nous lie : l'étonnante modernité des rites (2023), déclare : « L’IA est un assistant. Il ne remplace pas l’intention mais l’affine, et pose avant tout les bonnes questions, par exemple à qui s’adresse le cadeau et quels sont ses goûts, pour recréer de l’attention à l’autre. C'est précisément là que peut naître l’enchantement du cadeau. »

La vie (pas si) secrète des cadeaux : réofferts, revendus, adoptés à nouveau

personnage avec bonnet et cadeaux

Les cadeaux circulent de main en main, et ce n’est plus un sujet sensible. 1 Français sur 2 a déjà offert un cadeau qu’il avait lui-même reçu… ou y a déjà pensé. Plus concrètement, un quart l’a déjà fait.

Une pratique autrefois taboue, aujourd’hui en plein dans l’air du temps : éviter le gaspillage, prolonger la vie des objets, offrir autrement. Les Français assument davantage l’idée qu’un objet puisse connaître plusieurs propriétaires au fil du temps.

pile de cadeau avec piece euro

Près d’1 Français sur 3 (31%) serait prêt à revendre son cadeau de Noël s’il ne lui convenait pas cette année. Et cette proportion grimpe encore chez certains profils : 42% parmi ceux qui comptent acheter de la seconde main cette année, et 41% chez les 35–54 ans ; soit, dans les deux cas, un peu plus de 4 Français sur 10.

Les raisons sont simples :

  • 44% revendent parce que le cadeau ne plaît pas
  • 42% parce qu’il n’est pas utile
  • 21% préfèrent transformer ce présent en quelque chose qui leur fera vraiment plaisir

Si cette revente est devenue plus courante, elle est aussi mieux acceptée. Près de 3 Français sur 4 (71%) réagiraient de manière positive ou neutre si un proche revendait un cadeau qu’ils ont offert :

  • 43% déclarent que cela n’aurait pas d’impact sur leur ressenti
  • 28% considèrent même que cela permet de donner une seconde vie à l’objet.

En moyenne, les Français déclarent avoir récupéré près de 100€ en revendant leurs cadeaux reçus à Noël 2024. Une somme bienvenue pour compenser le budget des fêtes.

Cette évolution des usages montre surtout une chose : les Français composent des fêtes qui leur ressemblent davantage, en mêlant plaisir d’offrir, attention portée au choix des objets et recherche d’un rapport plus juste à la consommation. Et malgré les arbitrages budgétaires, le plaisir d’offrir reste leur premier moteur (36 %), loin devant l’inquiétude liée au budget (22 %).

Pascal Lardellier explique : « La revente des cadeaux illustre un basculement vers un Noël plus pragmatique dans un contexte de crise. On conjugue désormais économie circulaire et arbitrages budgétaires : ne pas perdre d’argent si un cadeau ne nous plaît pas, voire en regagner, devient une stratégie assumée. »

Méthodologie

L’étude Rakuten – Ipsos bva a été réalisée auprès d’un échantillon national de 1500 individus représentatifs de la population française âgés de 16 ans et plus ainsi qu’auprès de 100 commerçants de produits non alimentaires (0 à 9 salariés). L'enquête a été menée en ligne en septembre 2025.