Rakuten lance le Pack Starter, une offre exclusive pour les TPE et PME françaises
Dans la continuité de ses engagements pour la digitalisation du commerce local, Rakuten lance le Pack Starter, une offre exclusive destinée à faciliter l’accès des petites entreprises au e-commerce.
Abonnement gratuit et sans engagement, le Pack Starter permet aux TPE et PME de profiter de tous les avantages et services proposés par Rakuten, dont la possibilité de créer leur propre e-shop sur la plateforme et de générer du trafic dans leur magasin grâce à la solution de click & collect, mise à disposition, sans surcoût.
Cette offre inédite sur le marché, réservée aux nouveaux inscrits, leur permettra de mettre à la vente l’ensemble de leur catalogue, sans limite de taille ni de temps. Elles pourront ainsi bénéficier de l’audience qualifiée de la communauté Rakuten, le Club R – qui vient de franchir le cap des 10 millions de membres –, seul programme de fidélité qui incite ses membres à adopter des comportements responsables et vertueux.
Pour aider les entreprises dans leurs premiers pas, Rakuten met également à leur disposition des vidéos de formation gratuites, grâce à la plateforme Rakuten Academy, pour les accompagner dans leur démarche d’accès à l’e-commerce.
Le Starter Pack sera opérationnel sur la plateforme Rakuten au 1er juillet. Les entreprises peuvent dès à présent s’inscrire afin d’en bénéficier.
Oui, l’e-commerce responsable est possible !
Internet n’est pas le Far West que certains dépeignent. C’est un espace où les valeurs de responsabilité et de durabilité peuvent aussi imprimer leur marque. C’est la vision que je défends, et c’est aussi celle qui fonctionne. Preuve en est avec le cap des 10 millions de membres franchi aujourd’hui pour le Club R, notre programme de fidélité qui s’appuie sur ces valeurs, qui incite ses membres à adopter des comportements vertueux, qui propose un modèle inclusif unique dans l’e-commerce français. Revenons ensemble sur les raisons d’un succès qui ne doit rien au hasard !
Notre recette est la même depuis l’origine : des relations partenariales durables, un engagement fort en faveur du pouvoir d’achat ou de celui de revendre, et d’un e-commerce responsable, dans un esprit à la fois pionnier et innovant en matière d’économie circulaire. C’est ce qui nous distingue de nos concurrents et ce qui rend notre plateforme unique.
10 millions de membres qui ont vu en Rakuten un partenaire de confiance
Durant la crise, nous nous sommes mobilisés pour mettre à disposition notre technologie et répondre aux besoins de digitalisation des petits commerçants. Plusieurs milliers d’entre eux ont ainsi pu ouvrir leur boutique en ligne, sous leurs propres couleurs, en bénéficiant des conseils de nos équipes. C’est bien la preuve que plateformes e-commerce et boutiques physiques sont complémentaires, et ont vocation à travailler ensemble. La preuve aussi qu’une plateforme comme Rakuten, qui n’est jamais en concurrence avec les commerçants qu’elle héberge, peut être beaucoup plus qu’un intermédiaire : un partenaire indispensable.
Aujourd’hui, ce sont plus de 8 500 commerçants et grandes enseignes qui ont choisi de nous faire confiance. Grâce à eux, nous pouvons proposer une large gamme de produits qui contribue au succès du Club R.
10 millions de membres qui ont vu leur pouvoir d’achat augmenter
Le Club R ! Bien plus qu’un programme de fidélité, c’est le seul club qui redonne du pouvoir d’achat, qui offre le pouvoir de revendre et permet ainsi de contribuer à l’économie circulaire de façon inédite. Le Club R, c’est le nom de notre communauté d’acheteurs-vendeurs, qui offre des avantages uniques à ses membres. Toute transaction sur la plateforme Rakuten, achat ou vente, déclenche en effet un remboursement systématique en Rakuten Points, véritable monnaie digitale de la plateforme. Les membres obtiennent également des remboursements sur leurs achats auprès des 1 300 marques et sites d'e-commerce présents dans notre programme. En moyenne, chaque membre se voit ainsi rétribuer 400 € par an, grâce à leur activité d’achat ou de vente. Un montant qui peut atteindre jusqu’à 1 000 € pour les plus actifs d’entre eux, les Platinum, ce qui fait de notre Club R, l’un des programmes de fidélité le plus généreux du e-commerce en France.
Cela n’a d’ailleurs pas échappé aux Français, puisque le nombre de membres de notre Club a bondi de 300 % en 18 mois. Ce qui nous permet aujourd’hui de franchir le cap symbolique des 10 millions de membres.
10 millions de membres dont nous augmentons le pouvoir d’achat et le pouvoir de revendre.
Faire des économies n’est pour autant pas le seul leitmotiv qui les guide. Ils souhaitent aussi être plus responsables, notamment grâce aux produits de seconde main, auxquels Rakuten a toujours fait la part belle. Ils souhaitent enfin s’engager en faveur de la transition écologique et avoir le pouvoir de vendre des biens dont l’impact environnemental est positif.
Oui, nos membres partagent nos valeurs, et c’est ensemble que nous changerons les règles de l’e-consommation.
10 millions de membres qui se sont engagés dans l’économie circulaire
Rakuten leur en offre l’opportunité. Pionnier sur la seconde main, nous avons fait le pari de miser sur des achats et des ventes porteurs de sens et nous avons eu raison. Ces biens représentent aujourd’hui deux produits sur trois vendus sur notre plateforme et sont assurément le moteur de l’économie de demain.
Je souhaite sur ce sujet que nous allions encore plus loin, et que la consommation vertueuse soit récompensée à sa juste valeur. C’est pourquoi nous lancerons le 1er juillet prochain une nouvelle offre de fidélisation qui valorise davantage l’impact positif de nos membres, le badge « Vision’R ». Concrètement, pour l’acquisition de deux produits de seconde main d’un montant total de 100 € minimum, ce badge donnera droit à 10 % de réduction supplémentaire lors d’une nouvelle commande le mois suivant.
A l’échelle de notre plateforme, 75% de l’impact carbone de la vente de produits neufs est d’ores et déjà compensé par la vente de seconde main. Notre objectif est d’atteindre 100 % et de garantir ainsi un équilibre pérenne entre produits neufs et produits d’occasion.
L’e-commerce qui met tout le monde d’accord
L’avenir appartient aux plateformes qui sauront proposer au sein d’un même espace tous types de biens, à celles qui sauront s’adresser à la fois aux acheteurs et aux vendeurs, à celles qui sauront créer du lien entre grandes enseignes, petits commerçants et particuliers. Il appartient à celles qui sauront promouvoir un modèle vertueux et agir pour un commerce positif, responsable et durable. C’est la voie que nous avons choisi de suivre, celle du « e-commerce qui met tout le monde d’accord ».
Par Fabien Versavau, PDG de Rakuten France
10 millions de Français membres du Club R de Rakuten
Rakuten franchit une nouvelle étape dans sa stratégie de croissance en France en dépassant le cap des 10 millions de membres au sein du Club R, le seul programme de fidélité qui incite ses membres à adopter des comportements responsables et vertueux.
Près d’1 Français sur 4 achetant en ligne fait désormais partie de la communauté d’acheteurs et de vendeurs la plus engagée en faveur de l’économie circulaire.
Ce seuil symbolique ne marque pas seulement la réussite de Rakuten France, portée par la plus forte croissance parmi les plateformes généralistes en 2020*, il témoigne également de sa contribution à l’évolution des consommateurs français vers un commerce à impact positif. Plateforme inclusive au service de la digitalisation aussi bien des grandes enseignes que des TPE/PME, pionner et leader de l’économie collaborative, premier écosystème redistributif de l’e-commerce français : Rakuten est l’e-commerce qui met tout le monde d’accord.
400 euros de pouvoir d’achat en moyenne par an pour les membres du Club R
La réussite du modèle Rakuten repose sur une double promesse : le pouvoir d’acheter et le pouvoir de revendre ; un système de rétribution pour chaque achat réalisé sur la plateforme et auprès des 1 300 marques et sites d'e-commerce présents dans notre programme, ainsi que pour chaque vente, afin de récompenser la contribution à l’économie circulaire de notre communauté de membres.
A travers le Club R, 10 millions de Français profitent de ces deux pouvoirs : en moyenne, chaque membre du Club R bénéficie de remboursements d’une valeur de 400€ par an grâce à leur activité sur la plateforme, et cette valeur monte jusqu’à 1 000€ par an en moyenne pour les membres les plus actifs du Club, les Platinum. C’est l’occasion pour eux de s’équiper en téléphonie, de commander des livres, de s’habiller avec leurs marques préférées... et même de voyager. Tout cela en dépensant moins.
La communauté de membres la plus engagée dans l’économie circulaire
Bien plus qu’un programme de fidélité, le Club R, c’est une communauté très engagée dans le développement de l’économie circulaire, dont Rakuten est un acteur historique en France. Avec l’essor du Club, 2 produits sur 3 vendus sur la plateforme sont désormais issus de l’économie circulaire. 45 millions de produits de seconde main sont disponibles dans notre catalogue, dont près de la moitié proposés par des particuliers, faisant de Rakuten l’un des leaders sur le marché français, en croissance de 65 % en un an sur ce segment.
Pour encourager et féliciter cet élan, Rakuten dévoile aujourd’hui, le lancement du badge Vision’R, récompensant l’achat de produits de seconde main.
Vision’R récompense l’achat de produits de seconde main
Le badge Vision’R, lancé le 1er juillet 2021, est le premier programme du e-commerce français encourageant et récompensant l’achat de produits de seconde main.
En effet, pour 2 achats de produits de cette catégorie achetés sur Rakuten pour un montant total de 100 euros minimum, les acheteurs recevront 10% supplémentaires en Rakuten Points, monnaie virtuelle de la plateforme, par rapport à leur rétribution habituelle, à valoir dès le mois suivant sur les prochains achats réalisés sur Rakuten.
*Source Médiamétrie, donnée constatée au Q4 2020
On ne pourra jamais faire l’économie du livre
En 2020, des milliers de librairies et de bibliothèques dans le monde ont été contraintes de fermer leurs portes pour enrayer la propagation du coronavirus. Leur activité en a été profondément affectée mais les libraires ont pu trouver dans les plateformes de e-commerce de précieux alliés. Grâce à ce partenariat, les ventes de livres en ligne ont connu une très forte progression. Sur notre place de marché, nous avons vendu 25 % de livres supplémentaires par rapport à l’année précédente. Toutefois, la vente sur notre plateforme de ces produits culturels n’est pas un fait nouveau. Les libraires font partie de nos partenaires historiques. Convaincu de l’importance de la lecture, j’ai souhaité vous partager trois ouvrages qui ont marqué à la fois le lecteur passionné que je suis mais aussi le citoyen et le dirigeant d’entreprise.
- L’entreprise du XXIème siècle sera politique ou ne sera plus (Pascal Demurger)
Le premier d’entre eux est l’ouvrage de Pascal Demurger, Directeur général du groupe MAIF, L’entreprise du XXIème siècle sera politique ou ne sera plus (2019). L’auteur y démontre avec brio que l’engagement d’une entreprise peut devenir sa source principale de performance économique. Il nous incite à nous affranchir de la responsabilité sociétale des entreprises pour passer à l’étape suivante, celle qu’il nomme audacieusement « l’entreprise politique ». J’y vois une source d’inspiration. Comment ne pas reconnaître dans son « obsession du temps long » la culture de l’excellence de service et de fidélisation de notre groupe international d’origine japonaise ? Comment ne pas voir dans son plaidoyer en faveur de la convergence des intérêts des entreprises et de leurs interlocuteurs un écho au travail que nous menons aux côtés des libraires ?
- Capitalisme, Socialisme et Démocratie (Joseph Schumpeter)
Ce sont d’ailleurs ces mêmes partenaires que nous avons accompagnés, au plus fort de la crise, dans la digitalisation de leur activité. En la matière, les mutations qui s’opèrent sont rapides, nombreuses, plurielles. Me replonger dans la lecture de Capitalisme, Socialisme et Démocratie (1942) de Joseph Schumpeter me permet de puiser dans le passé des concepts qui me guident pour mieux analyser le présent. Sa théorie de la destruction créatrice n’a rien perdu de sa pertinence lorsqu'il s’agit d’étudier l’impact économique des innovations numériques et technologiques d’aujourd’hui.
- Dans la forêt (Jean Egland)
Ces innovations ne sont pas seulement sources de richesses et créatrices de valeur, elles peuvent aussi apporter des solutions pour lutter contre le dérèglement climatique. Nous sommes, sur ce sujet, à l’aune de changements considérables qui peuvent nous effrayer mais sur lesquels nous devons tenter de porter un regard différent. Ces sujets, la littérature les explore depuis longtemps. Dans la forêt (1996) de Jean Egland, avait à sa sortie été qualifié de « choc littéraire ». Ce roman m’a captivé et beaucoup questionné. Et si « les contemporains d'une époque charnière de l'Histoire [étaient effectivement] les personnes les moins susceptibles de la comprendre » ? Il fait aussi partie de ces livres qui permettent de saisir l’urgence, qui donnent l'élan d’agir pour préserver nos ressources et réduire notre empreinte carbone. Être éco-responsable, c’est s’engager à acheter des biens de seconde main. C’est aussi « vivre mieux avec moins ». En ce qui concerne les livres, le marché de l’occasion a encore de beaux jours devant lui. En revanche, personne ne peut vivre avec moins de livres. Le personnage de Nell, créé par Jean Egland, le sait bien. C’est le seul objet dont elle n’a pu se défaire complètement, le seul dont on ne pourra jamais faire l’économie.
Portrait : Lucie, femme Lead Technique
En France, Rakuten c’est plus de 350 collaborateurs engagés au quotidien pour que notre place de marché réponde aux attentes de ses 8 000 marchands partenaires, de ses millions de visiteurs uniques par mois et ses 9 millions de membres.
C’est pourquoi, nous avons décidé de mettre à l’honneur nos collaborateurs et de leur donner régulièrement la parole sur notre blog !
Aujourd’hui, on commence par une femme, Lucie, Lead Technique.
Et si on parlait des développeurs, ce métier pas si masculin ?
Les clichés ont souvent la vie dure. C’est notamment le cas lorsqu’on pense aux Développeurs. Dans l’esprit collectif, il s’agit principalement d’un métier d’hommes, taciturnes, de geeks... D'ailleurs, en France, en 1973, 600 femmes avaient obtenu le titre d’ingénieur, soit 5% du nombre de diplômés. À la rentrée 2017-2018, la part d’étudiantes dans les écoles d’ingénierie représentait 27 % des effectifs. La parité serait prévue pour 2075...
Pourtant, il fut une époque pas si lointaine où de nombreux programmeurs étaient en réalité des programmeuses, sans parler des femmes qui ont créé et développé l’informatique !
Ada Lovelace, par exemple, la pionnière du secteur qui, au 19ème siècle, a imaginé une machine dont les possibilités iraient au-delà du calcul et qui serait capable de jongler avec les mots, les images et la musique. Trop en avance sur son temps, le projet ne sera jamais construit, mais ses notes et croquis rédigés seront utilisés par les hommes qui bâtiront le premier ordinateur, un siècle plus tard.
Puis ce fut le tour de Hedy Lamarr, la pionnière de la technologie wifi, Grace Hopper, qui a créé le langage de programmation standard encore employé aujourd’hui, ou encore Roberta Williams, qui a designé Mystery House (1980), le premier jeu d'aventure graphique... pour ne citer qu'elles !
Autre anecdote, savez-vous que dans certains pays, comme la Malaisie, l'informatique est un secteur surtout féminin aujourd’hui ?
Et oui, la perception de la discipline est différente d'une région à l’autre de la planète. En Occident, on considère que l'informatique signifie un pouvoir sur le monde. Hors de l'Occident, on le voit plus comme un métier que l'on peut faire chez soi, et qui ne demande pas d'effort physique. Nous avons donc demandé à Lucie, notre Lead Technique de nous présenter son poste...
Lucie, peux-tu te présenter ?
Je suis Lead Technique C2C. Plus concrètement, je suis l’experte technique d’une équipe de près d’une dizaine de développeurs web dédiés au bon fonctionnement de la vente entre les particuliers sur notre plateforme et de son amélioration continue.
Mon rôle est également d'analyser ce qui est concrètement faisable lorsque le pôle C2C nous partage leurs souhaits techniques, puis de les mettre en place avec l’équipe.
Pourquoi choisir ce métier ?
Mes parents sont ingénieurs en informatique dans les télécommunications. Ils travaillent énormémement, souvent seuls, n'arrivent pas vulgariser ce qu'ils font lorsqu'ils me parlent de leur journée... Je n'étais donc pas motivée de poursuivre dans leur voie. Et rester derrière un ordinateur toute la journée ? Très peu pour moi.
J'ai pensé pendant un moment devenir médecin !
Et puis, tout a commencé lorsque j’étais en 3ème... Pour m'occuper après mon Brevet, je “bidouillais" mon blog pour constamment l’améliorer. J’adorais ! C'est à ce moment là que j'ai compris la beauté de ce métier : avoir un impact fort sur le produit sur lequel on travaille.
Mes parents ont réussi à me convaincre de faire une école d’ingénieur. Et grâce à mes stages, j’ai découvert que l’informatique était une voie beaucoup plus créative que je ne le pensais.
Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ton métier ?
Je sais que la plupart des gens ont du mal à l’imaginer mais travailler en tant que développeur web permet surtout de travailler en équipe. Nous ne sommes jamais seuls.
Avant de lancer un projet, nous en discutons ensemble, évaluons le pour et le contre, imaginons les scénarios possibles. Et parce que nous avons la connaissance technique, nous sommes force de propositions lorsque nous échangeons avec les équipes marketing par exemple. Et au sein de l'équipe, nous travaillons souvent à plusieurs sur le même code, en faisant du "pair programming". C'est très enrichissant pour chacun, ça permet d'apprendre des autres et de tirer tout le monde vers le haut.
Chez Rakuten, nous développons des fonctionnalités concrètes, utiles. Et je suis heureuse de faire un métier qui sert au plus grand nombre, qui est perceptible au moindre changement de lignes de code. C’est vraiment valorisant.
Les compétences indispensables selon toi pour ce poste ?
L'informatique peut être ouvert à tous. Les compétences techniques sont nécessaires évidemment, mais il est primordial de croire en son approche, à son analyse. Il ne faut pas hésiter à partager ses idées car elles peuvent débloquer des projets en cours.
On me dit souvent que l’informatique n’est pas un métier sexy... Développeur est pourtant un secteur qui offrent de formidables opportunités de carrière et qui gagnerait à être mieux connu, que l'on soit un homme ou une femme.
Convaincu(e) ? Et si vous la rejoigniez ? Offre à pourvoir ici
Demain sera phygital
Si la crise a accéléré la digitalisation nos modes de vie, de travail et de consommation, elle nous a aussi rappelé combien le monde physique nous était cher.
Voilà pourquoi le monde vers lequel nous tendons est hybride, et s’appuie sur ce que le digital a de meilleur pour améliorer durablement notre quotidien.
Les mille et un visages du retail
Le retail n’en est pas à sa première révolution : déjà au XVIIe siècle, les imprimeurs proposent aux commerçants le prospectus à souscription. Les catalogues modernes et la vente à distance apparaissent quant à eux au XIXe siècle, notamment avec le catalogue de 144 pages du Printemps édité en 1870 en 12 langues. Dans les années 1980, ce fut le début de ce qui deviendra l’e-commerce avec les ventes par minitel grâce à la démocratisation d’Internet, puis le premier paiement par carte bancaire en 1994, le drive… la suite, … nous la connaissons !
Chaque nouveau canal ou mode de distribution vient ainsi compléter les précédents, sans jamais supplanter la vente traditionnelle, pour plusieurs raisons : la satisfaction de voir / toucher avant d’acheter, le plaisir d’un contact humain personnalisé, la possibilité de disposer du produit instantanément et de découvrir de nouvelles références.
Et après des mois de consommation quasi-exclusivement digitale, personne ne remettrait en cause ce besoin « de réalité ». Même lorsque nous achetons en ligne, notre préférence va aux enseignes tangibles, qui existent en dur. Les achats en France continuent de se faire en boutique, acteurs indispensables de nos centres-villes. Et bien que le e-commerce ne cesse de se développer, en particulier depuis le début de la crise, les magasins physiques sont définitivement loin d’avoir dit leur dernier mot !
Vers une transition technologique
Encore faut-il être prêt à accueillir l’innovation et comprendre qu’il peut s’agir d’un véritable atout. Car oui, la technologie n‘est pas synonyme uniquement de ventes en ligne. On l’a bien vu pendant le premier confinement, les commerçants qui ont entamé leur transition vers un service omnicanal, ont vu leur chiffre d’affaires augmenter de 20 %*.
Parce qu’elle enrichit l’expérience d’achat et protège nos centres-villes de la désertification, la vente omnicanale a réellement fait la différence, et nous n’en sommes qu’aux prémices.
Chez Rakuten, en tant que pure marketplace, nous existons pour le commerce. Nous croyons ainsi en la complémentarité entre commerce physique et commerce en ligne. Nous sommes d’ailleurs la 1ère plateforme e-commerce omnicanal en France. La solution de click and collect, en permettant de générer du trafic en magasin, développe la satisfaction client : à titre d’exemple les marchands qui offrent la possibilité de faire du click & collect ont en moyenne un Net Promoter Score supérieur de 5 points à ceux qui ne le proposent pas*.
Vers un monde phygital… et exigeant
Tous les usages qui ont contourné ou atténué les effets de la crise grâce au digital vont ainsi continuer de tirer ce fil : le monde du travail va poursuivre sa mue, l’immobilier tertiaire évolue déjà vers des bureaux as a service, le client pratique le web to store, etc.
Mais cela a pour conséquence un niveau d’exigence encore accru : exactement comme les réseaux sociaux ont permis à l’expérience client de s’imposer, les retailers sont confrontés à un consommateur dont la grille de lecture a été préalablement nourrie par le foisonnement des offres et informations disponibles en ligne.
Les retailers doivent donc savoir parler le langage de ce client “augmenté”, comprendre ses références, pour répondre à ses attentes.
Or, c’est un sujet que les marketplaces connaissent de l’intérieur. C'est pourquoi, nous devons aider les commerçants.
Faire confiance aux places de marché
Car oui, s’il existait depuis longtemps, l’accompagnement des marketplaces s’est fortement accéléré avec les confinements. En plus d’avoir pu poursuivre son activité, le commerçant qui fait le choix de s’appuyer sur une marketplace a aujourd’hui accès à des datas et des outils dont il ne disposait pas avant, comme la possibilité d’analyser les comportements de ses clients, d’améliorer ses process, d’évaluer l’expérience utilisateur et bien sûr de bénéficier d’une audience complémentaire, tout cela à moindre coût. Il pourra à l’avenir faire évoluer son modèle au rythme des attentes de ses consommateurs, sans parler des nouvelles possibilités qui se présenteront à lui.
Et parce qu'il n’y a pas de e-commerce sans commerce, tout comme il n’y a pas de vie de quartier sans magasin : il faut choisir une place de marché qui considère le commerce comme un réel partenaire.
Cependant, il y a encore un gap entre les commerçants et la vente en ligne.
Résultat : Les commerçants ne profitent encore que trop peu des outils mis à leur disposition, en particulier les TPE qui n’ont pas toujours les ressources (humaines, financières, ...) pour se lancer et se digitaliser. La crise aura donc été un révélateur pour le retail, en le faisant entrer de plain-pied et à grande échelle dans l’ère du phygital. C’est une très bonne chose, car cela lui permet de répondre à une demande qu’il ne pouvait plus ignorer : avec ou sans Covid-19, le consommateur s’attend à une expérience d’achat hybride et donc en partie digitalisée.
Voilà pourquoi il est indispensable d’être visible en ligne et et d'offrir une expérience enrichie.
Autant de défis à relever pour les commerçants et pour lesquels, nous nous engageons en véritable partenaire.
Autant de raisons pour avancer ensemble !
Rakuten France relance et renforce son dispositif de soutien aux TPE/PME initié en 2020
Rakuten, première place de marché omnicanale en France, relance et renforce son dispositif de soutien “E-Commerce pour tous”, initié en 2020
Alors que les commerces de 16 départements français se retrouvent pour la troisième fois en un an dans l’obligation de fermer leurs magasins à la suite de l’instauration de mesures de restriction en fonction de la situation sanitaire par département, Rakuten se mobilise à nouveau pour venir en aide aux commerçants et leur permettre de poursuivre leur activité en ligne.
A compter du 19 mars et pour une durée de trois mois, Rakuten relance son dispositif d’aide “E-Commerce pour tous”, mis en place dès le premier confinement. Au total, 2 500 commerçants ont déjà bénéficié de ces mesures de soutien à la digitalisation.
Les mesures d’aide à la poursuite de l’activité proposées par Rakuten, en faveur des TPE et PME, représentent l’équivalent d’une enveloppe de 2 000 €. Ces mesures sont les suivantes :
- La gratuité de l'abonnement pendant trois mois, pour toutes les TPE & PME désireuses de vendre rapidement en ligne. D’une valeur de 499€/mois, et sans engagement de durée, les commerçants profiteront des taux de commission les plus avantageux de la plateforme.
- L’activation du click & collect sans surcoût et sans commission sur les ventes réalisées par ce mode de retrait, pour soutenir le commerce de proximité. Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, rappelait lors du deuxième confinement l’importance de maintenir le lien entre les clients réguliers et leurs commerçants en privilégiant ce mode de retrait en magasin.
- L’accès libre à la "Rakuten Academy", plateforme d’e-learning proposant des formations accélérées aux fondamentaux de la vente en ligne.
- Un bon de 500€ de “Rakuten Ads” pour aider les commerçants à générer instantanément du trafic complémentaire et développer leurs ventes.
- Une session de coaching personnalisée avec un consultant E-Commerce Rakuten (ECC).
Rakuten héberge aujourd’hui plus de 8 000 marchands sur sa plateforme, dont 85 % de commerçants français. Rakuten ne vend pas de produits en propre et n’entre donc jamais en concurrence avec les vendeurs présents sur sa galerie marchande en ligne. La place de marché donne accès à une audience de plus de 17 millions de visiteurs mensuels dont 9 millions de clients fidèles, membres du Club R.
Partenaire du commerce de proximité, Rakuten est convaincu que cette démarche répond aux besoins immédiats des commerçants de vendre en ligne alors qu’ils font de nouveau face à un coup d’arrêt brutal de leur activité en magasin. Elle s’inscrit en complément du programme de soutien de long terme porté par Rakuten pour lever les obstacles structurels à la digitalisation du commerce en France.
Pour en savoir plus sur le dispositif, cliquez ici
Et si on parlait rangement ?
Dans quelques jours, nous allons fêter l'arrivée du printemps ! Et ce sera le moment du fameux ménage de printemps ! Ranger, nettoyer, recycler... Ce rituel annuel est le moment parfait pour mettre de l’ordre chez soi, faire le tri dans ses placards et se débarrasser de ses affaires devenues trop encombrantes.
Mais au lieu de jeter, si on recyclait ?
L'importance du rangement
Connaissez le concept de Seiso? C’est l’idée que, pour bien structurer sa pensée, il faut un environnement de travail ordonné.
Chez Rakuten, le rangement tient une place importante et depuis toujours.
Chaque semaine, nous pratiquons ce concept à l’issue de notre réunion hebdomadaire – l'Asakaï : tous les collaborateurs du groupe à travers le monde désencombrent leur bureau, nettoient les surfaces, c’est comme un nouveau départ... Nous prenons ce rituel très au sérieux. C'est une tradition, un élément clé de notre culture issue de nos origines japonaises. Même Hiroshi Mikitani, fondateur et PDG de Rakuten, un matin par semaine, pratique ce rituel !
Pourquoi faisons-nous cela ? Pour être fiers de notre lieu de travail. L’arrivée du Covid-19 a évidemment changé les choses, mais à l’origine, il s’agit de prendre soin de nous, de faire place nette pour commencer une nouvelle semaine de travail.
La méthode KonMari™
Et pour cela, quoi de mieux que les conseils de la papesse du rangement, Marie Kondo ?
« Le rangement est quelque chose que vous faites pour devenir une personne plus heureuse dans la vie. C'est aussi simple que cela », a déclaré Marie Kondo lors de l’événement Rakuten Optimism 2019.
Best-Sellers, série originale Netflix nommée aux Emmy en 2019, collection d’accessoires et de solutions de rangement pour Container Store... Marie Kondo, également connue sous le surnom de "KonMari", est une personnalité internationale. Elle a développé avec succès son entreprise de "rangement", qui a démarré alors qu'elle n'était qu'une étudiante de 19 ans à Tokyo. Depuis, son message ne cesse de faire des adeptes dans le monde entier : elle encourage les gens à chérir les choses qui suscitent “la joie dans leur vie”.
En effet, KonMari s'est engagée à aider chacun d’entre nous à transformer leurs maisons encombrées en lieux de sérénité et d'inspiration - ce que nous recherchons pour nos propres espaces de travail. Elle nous incite également à pratiquer la pleine conscience, à nous engager dans une saine autoréflexion et à envisager l'avenir avec optimisme.
C'est pour toutes ces raisons que Marie a été nommée en 2019, première "ambassadrice de la joie" de Rakuten.
« En rangeant votre maison, la question la plus importante à se poser à propos d'un objet est "Est-ce qu'il suscite de la joie ?”, si ce n'est pas le cas, laissez-le partir avec gratitude.», nous explique-t-elle.
Ranger et pourquoi pas gagner de l’argent ?
Alors, lorsque vous vous décidez à vous séparer de vos vêtements, de vos meubles, de vos livres devenus inutiles, au lieu de les jeter, pourquoi ne pas les vendre ?
En France, Rakuten est un acteur historique du marché de l’occasion et nous sommes la seule marketplace généraliste qui opère un e-commerce véritablement "circulaire". En respectant une consommation responsable et respectueuse de la planète, nous permettons aux Français, depuis 20 ans, de donner vie aux produits initialement prévus pour la poubelle.
Parce qu’ils sont moins chers que les neufs - en moyenne de 30 % - acheter des produits d’occasion est bon pour la planète mais permet aussi de faire attention à son portefeuille !
Ces 10 dernières années, nous avons reversés pas moins de 500 millions d’euros de vente à nos vendeurs particuliers ! Et si vous êtes membre du Club R, notre programme de fidélité le plus généreux de l’e-commerce en France, vous pouvez cumulez des Rakuten Points aussi bien en vendant qu’en achetant d’occasion.
Et le boom du marché de l’occasion rencontré depuis l’arrivée du Covid-19, ne faiblit pas. Au contraire !
Sur les 6 derniers mois, nous constatons que 2 produits sur 3 vendus sur notre plateforme sont des produits de seconde-main, près de 50 millions d’annonces sont actuellement disponibles et en moyenne, 6 paniers sur 10 contiennent au moins un produit d'occasion.
Il y aura toujours un repreneur de votre collection de vinyles, de votre collection de la bibliothèque rose ou de votre table de nuit !
Pour découvrir tous les avantages à vendre sur Rakuten, le rachat immédiat ou encore nos conseils, cliquez ici
Pour un nouveau positivisme technologique
Nous vivons une époque paradoxale. Alors que les innovations n’ont jamais eu un impact aussi positif sur notre vie quotidienne, que le progrès technologique devrait susciter de la confiance, c’est le contraire que l’on observe. Selon l’IFOP, 56% des Français (+15% en un an !) se disent inquiets quant à l’essor des nouvelles technologies. C’est la première fois qu’une majorité des Français expriment une telle défiance. Et c’est une mauvaise nouvelle pour tous ceux qui ont une vision résolument optimiste du rôle de la technologie.
A l’heure du complotisme et des fake news, les idées reçues prospèrent. C’est vrai pour la 5G, dont le lancement suscite des débats passionnés et un lot surprenant d’arguments irrationnels. Vrai pour la protection de l’espace public par la vidéo, de la reconnaissance faciale ou d’autres formes d’identification biométrique, qui ont vite fait d’être des technologies « liberticides ». Vrai pour les vaccins qui seraient une invention dangereuse et lucrative des groupes pharmaceutiques. Vrai pour les réseaux sociaux ou les applications collaboratives, désignés responsables d’une société virtuelle, dématérialisée et déshumanisée. Vrai enfin pour les marketplaces accusées de signer la mort des petits commerces et de promouvoir une surconsommation compulsive.
Prenons ce dernier sujet, que je connais bien. Cette idée reçue ne résiste pas un instant à l’épreuve des faits ! En vérité, les plateformes de e-commerce, par la technologie qu’elles mettent en œuvre, constituent pour les petits commerçants une opportunité formidable permettant d’atteindre un public incomparablement plus vaste que celui auquel ils avaient jusqu’ici accès. C’est en particulier le cas pour les acteurs 100 % "places de marché", véritables centres commerciaux virtuels ne faisant pas concurrence aux vendeurs qu’ils hébergent. Ce relais de croissance a été précieux pour nombre de commerces quand les confinements ont imposé la fermeture des points de vente physiques. Combien ont ainsi pu maintenir une activité et sauver leur entreprise ?
C’est là le plus grand paradoxe de ce regain de méfiance envers la science et la technologie : il intervient au moment où nous leur devons le plus. 2020 a été difficile ? Imaginons ce qu’elle aurait été sans la technologie ! Sans le très haut débit, qui a permis à nombre d’entreprises de poursuivre leurs activités, grâce au télétravail ; sans les plateformes collaboratives, grâce auxquelles des personnes ont pu rompre leur isolement, des familles maintenir les liens. Sans les plateformes de e-commerce, sans les drive, qui nous ont permis de réduire notre exposition au virus. Enfin, sans les technologies open data, sans cette mise en commun de données sans précédent, qui a aidé la communauté scientifique internationale à mettre au point en un temps record les traitements et vaccins qui ont sauvé et sauveront des centaines de milliers de vies.
Donc, alors que la technologie a démontré sa capacité à contenir une crise sanitaire mondiale, nous devrions nous en écarter ? L’erreur serait fatale, car la technologie porte en elle les réponses aux défis de notre temps. Ainsi, plutôt que de nous méfier de l’intelligence artificielle – ce vieux fantasme des robots qui prendraient le pouvoir ! – nous devrions en faire, comme le fait le Japon, un allié assumé pour répondre à des problèmes très concrets : engorgement des villes, aide à la mobilité des personnes âgées, gestion fine et à grande échelle de nos consommations énergétiques, acheminement des biens vers des régions isolées, réduction de la pénibilité au travail. Les exemples sont innombrables. C’est enfin une réinvention de nos comportements d’achat, ne serait-ce qu’en matière de réemploi : la technologie a donné à la pratique de l’occasion autrefois enfermée dans la sphère locale, dans le bouche-à-oreille, une échelle incomparable.
Oui, la technologie a ses excès, et nous devons nous en garder. Individuellement, en essayant d’adopter des comportements plus matures. Et collectivement par une régulation adaptée et juste. Nous devons aussi réfléchir aux causes profondes de cette méfiance collective. Elles sont nombreuses : l’accélération parfois sans contrôle du progrès technologique et ses conséquences irréversibles sur notre environnement ; l’accroissement des inégalités qui a accompagné la diffusion des innovations, et le manque d’investissement pour relever le défi de l’inclusion digitale, qui fait que nombreux sont ceux qui perdent pied face à un monde qui va trop vite. Je suis convaincu que nous devons être plus solidaires, plus inclusifs, mieux partager les fruits de l’innovation et les rendre accessibles à tous.
Nous devons, nous acteurs économiques, faire beaucoup plus de pédagogie pour expliquer l’intérêt des innovations. Pour combattre ce nouvel obscurantisme, il faut nouveau positivisme technologique, qui évite les discours incantatoires. Continuons de nous baser sur des faits vérifiables, objectifs, car c’est ce qui différencie notre discours positif et rationnel des rumeurs propageant les idées reçues. Et surtout travaillons main dans la main avec les pouvoirs publics pour que les enseignements scientifiques retrouvent leurs lettres de noblesse, notamment grâce à des sujets d’étude plus directement en phase avec le monde de demain ; je pense par exemple au coding. C’est ainsi que nous pourrons rendre de nouveau audible un discours valorisant, et peut-être même enchanteur, sur la science, et patiemment, petit à petit, redonner foi en la technologie.
L’engouement suscité par l’arrivée de Perseverance sur Mars nous montre que l’humanité peut encore vibrer devant un exploit technologique. Il prouve que notre espèce continue de rêver à repousser les frontières, refusant toute limite autre que celle de son imagination. J’y vois une note d’espoir, un premier pas vers la reconquête des esprits. Persévérons !
Par Fabien VERSAVAU, Président et PDG de Rakuten France
La différence est une force
A l’occasion de la journée de la Femme, nous voulions mettre à l’honneur une collaboratrice de notre groupe.
Nous avons donc demandé à Yuko Oki, notre Global Partnership Managing Director - qui a concrétisé notre tout nouveau partenariat avec le British Fashion Council - de nous retracer son parcours.
Yuko, qu’est-ce qui t’a amenée à devenir Global Partnerships Managing Director pour le groupe Rakuten ?
J'ai un parcours plutôt atypique. Japonaise d’origine, j’ai vécu à Paris pour y mener des études d’art et de de philosophie. J'étais même au conservatoire de musique ! Mais lorsque mon professeur m’a dit “tu es bonne, pas excellente”, c’est à ce moment-là que j’ai choisi de m’orienter vers le marketing et la publicité, domaine dans lequel j’ai travaillé pendant près de 20 ans.
Puis, j’ai eu l’opportunité d’intégrer Rakuten en tant que Head of Global Business Development et je m’occupe aujourd’hui des partenariats du groupe.
Selon toi, qu'est-ce qui fait ta force ?
J’ai effectué mon premier emploi dans une agence de publicité, il y a 20 ans, pour laquelle j'ai dû apprendre l’anglais. Imaginez, une femme japonaise, parlant anglais avec un accent français !
Ensuite, j’ai collaboré pour des agences aux Etats-Unis, A Singapour, en Chine, au Moyen Orient, et au Japon. Mon expérience de cultures différentes a été des atouts particulièrement importants dans le marketing, surtout dans un groupe international. Connaitre ses clients qui se trouvent partout dans le monde, les comprendre, est une réelle richesse pour construire ses stratégies.
Pourquoi ce partenariat avec le British Fashion Council ?
La mode est depuis longtemps un domaine cher à Rakuten.
Dès 2017, avec l’acquisition de ShopStyle, l’une des principales places de marché spécialisées dans la mode et l’art de vivre, puis en 2019, lorsque le groupe devient le principal partenaire de la Fashion Week de Tokyo.
C’est également une volonté très forte du groupe de faire connaître la mode japonaise et ses créateurs à travers le monde.
Récemment, nous avons annoncé le parrainage du British Fashion Council (BFC), une organisation qui promeut la mode britannique à l'échelle internationale par le biais d’une “Fashion Week”, d'expositions et d'événements de prestige.
Notre rôle ? Soutenir l'organisation qui souhaite mettre en place des programmes concrets qui bénéficieront à l'industrie et à son besoin de renouvellement, en particulier à cause du Covid qui a évidemment durement impacté le secteur. Ce nouveau partenariat permet également à Rakuten de contribuer à l'une des “Fashion Week” les plus emblématiques au monde.
C’est la journée de la femme et des droits de la femme, à cette occasion, as-tu un message à faire passer ?
Vous connaissez certainement le “syndrome de l’imposture” ? Un sentiment que je ressens bien souvent. Ne pas se sentir capable, de manquer de confiance en soi... Nous sommes pourtant tous en mesure de concrétiser des choses que l’on pense a priori inatteignables !
Je venais d’arriver de mon Japon natal dans les années 1980 – 90 quand je me suis retrouvée en France et dans d'autres pays, seule étudiante asiatique de ma classe et ne parlant pratiquement pas la langue ! Ce n’était pas évident, mais ce fut une expérience incroyable qui m’a beaucoup appris.
De cette expérience parisienne, je retiens 2 choses fondamentales : “ Vive la différence !” et “Pas comme les autres” qui ont réellement marqué ma vie. J’ai en effet appris l’importance d’avoir son propre point de vue. Il ne faut pas hésiter à voir le monde autrement, à croire en sa propre perception. La diversité des points de vue et des cultures est une vraie force. Aujourd’hui, je suis une femme japonaise au comité de direction, je n’hésite pas à partager mon point de vue et j’en suis fière.
Pour en savoir plus sur le partenariat du groupe Rakuten avec le British Fashion Council, cliquez ici
Le boom du marché de l’occasion 2020 : Rakuten partage ses tendances
Depuis le milieu des années 2000, le marché de l’occasion ne cesse de se développer en France jusqu’à rencontrer une véritable accélération l'année dernière et devenir aujourd’hui une tendance pérenne.
Vêtements, meubles, produits d’électroménager... les produits de seconde main concernent toutes les catégories et ont généré pas moins de 7,4 milliards d’euros (achat/vente) en 2019*.
Chez Rakuten, acteur historique du marché de l’occasion, nous avons demandé à Hélène Slamich, notre experte de la vente entre particuliers, de nous aider à décrypter ce phénomène.
Hélène, en quelques mots, qu’est-ce que tu peux nous dire sur le marché de l’occasion ?
Pendant de très nombreuses années, acheter des produits de seconde main était considéré comme dévalorisant voire marginal. Aujourd’hui, c’est un véritable fer de lance d’un nouveau mode de consommation, même la grande distribution commence à intégrer des corners dédiés.
Comment la crise a-t-elle pu accélérer cette tendance ?
Ecologique et/ou économique ? Chacun a sa motivation qui lui est propre. Ce qui est sûr, c’est que la crise sanitaire que nous rencontrons, a considérablement changé le mode de consommation des Français et nous l’avons remarqué dès le mois d’avril sur notre place de marché.
Le 1er confinement a donné du temps aux Français qui ont pu trier et mettre en vente le surplus qu’ils avaient stocké chez eux. D’autres ont commencé à chercher des produits pour s’occuper à moindre coût, comme des jeux vidéo ou des robots de cuisine.
Et puis il a fallu s'équiper pour le télétravail. Ordinateurs, imprimantes... des produits qui représentent des coûts significatifs pour beaucoup de ménages qui ont, en même temps, rencontré une baisse de leur pouvoir d’achat. Acheter d’occasion est une alternative intéressante.
Mais l’engouement ne s’est pas arrêté là. Les Français ont continué à acheter de seconde main et jusqu’à aujourd’hui. Le marché de l’occasion est en train de vivre un changement qui se veut durable.
Soutenir les commerces de proximité, consommer local, recycler, ... Il y a une réelle volonté et prise de conscience des Français qui souhaitent plus que jamais consommer de façon responsable.
En un an, nous avons enregistré plus de 35 % de croissance sur l’occasion par rapport à 2019. Rien que sur le dernier trimestre, c’est un pic jusqu’à 60 % de croissance !
Pour en savoir plus sur la croissance du marché de l’occasion enregistrée sur la plateforme ainsi que les tendances produits de 2020, découvrez notre infographie :
*source : Xerfi
Télétravail, nouvel enjeu des ressources humaines
Si la pandémie mondiale a accéléré des tendances de fonds, comme la digitalisation du commerce, elle a également mis sur le devant de la scène des mutations déjà amorcées au sein des organisations depuis quelques années comme le travail à distance.
Pour comprendre ce qui se joue derrière le télétravail, nous avons donné la parole à Karine Favrou, notre Directrice des Ressources Humaines chez Rakuten France. Elle nous partage ici sa perception de la récente institutionnalisation du travail à distance et sur le recrutement dans ce contexte de "new normal".
Avant d’aborder les nouveaux défis que les RH rencontrent actuellement, peux-tu revenir sur ton rôle qui semble avoir beaucoup évolué ces dernières années ?
Pendant longtemps, la fonction des ressources humaines n’était pas identifiée comme stratégique voire même était de celle que l’on recrutait en dernier dans les comités de pilotage et dans la construction d’une entreprise : un directeur administratif et financier et une personne responsable de la paie suffisaient.
Il est évident que les choses ont évolué positivement. Cette stratégie était une erreur et la nouvelle génération d’entrepreneurs, de start-ups, de licornes... l’a bien compris. Les entreprises ont pris conscience que les RH sont un élément clé dans leur développement et un investissement porteur. D’ailleurs, les Business Angels sont particulièrement sensibles à cette question de la structuration de la fonction.
Je suis heureuse de constater aujourd’hui une vraie reconnaissance de mon poste. Non seulement d’un point de vue stratégique mais aussi business. Les RH sont légitimes au sein des comités de pilotage. Notre expertise métier est reconnue pas seulement pour ses soft skills mais aussi sur la technique (cotisation, veille juridique et réglementaire, etc.…). Et après l’année que nous venons de vivre, il est impensable de développer une entreprise sans une fonction RH.
Maintenir l’engagement, faire grandir nos talents, assurer des conditions de travail propices à la créativité, à la prise d’initiative, à l’innovation, apporter plus de sens et favoriser l’épanouissement de chacun sont autant d’enjeux RH hautement stratégiques auxquels Rakuten répond depuis de nombreuses années.
A l’heure des grandes transformations - organisationnelles, digitales, culturelles… il faut plus que jamais tenir compte de l’humain, et aider nos collaborateurs à y faire face avec sérénité.
Justement, comment s'est déroulée l’année 2020 et les recrutements ?
2020 a été une année compliquée et évidemment, nous nous sommes posés beaucoup de questions. Devons-nous continuer les recrutements ? Comment allons-nous préparer l’arrivée des nouveaux collaborateurs ? Des stagiaires ?
Mobilités internes, mutations, postes à pouvoir, stages... Finalement, nous avons maintenu nos objectifs en termes de recrutement malgré la situation.
Nous avons également poursuivi les mêmes méthodes pour les embauches. Nous avons simplement appris à digitaliser tout ce qui pouvait l’être (promesses d’embauches, contrats, livraison du matériel informatique...). Certes, l’onboarding par Zoom n’est pas toujours idéal, mais globalement, je suis heureuse de constater que les nouveaux collaborateurs se sont bien intégrés.
Même notre rituel de demander à tous les nouveaux arrivants de se présenter par un petit tour de chant lors de notre réunion hebdomadaire avec toutes les équipes a été maintenu – en visio bien sûr !
Comment vois-tu 2021, et mêmes les années à venir ?
La crise du Covid-19 a réellement bouleversé le monde du travail et 2021 s’annonce particulièrement stratégique sur ce sujet.
Chez Rakuten France, nous avons décidé d’instaurer le télétravail à plus grande échelle. Nous sommes actuellement en train d'en définir les contours, réfléchir à des compensations et la phase de test devrait bientôt commencer (selon les recommandations gouvernementales).
Nous reconnaissons que cela peut engendrer de nombreux défis mais nous sommes prêts à les relever pour réussir cette transformation profonde des modes de travail. Je pense notamment au maintien du lien social, au réengagement dans les projets d’entreprise et la question du bien-être de chacun. De plus, il faut soutenir les équipes, plus ou moins habituées à la collaboration à distance, s’assurer des bonnes conditions de travail et encourager les managers à maintenir le lien social.
Rapidement, le télétravail favorisera également le recrutement des profils techniques pénuriques ou des profils pour lesquels le marché parisien est très tendu.
Il devrait ainsi permettre de ne plus concentrer le marché du travail uniquement dans les grandes villes. Tout comme notre mission fondamentale est de soutenir le commerce et de l’accompagner dans sa digitalisation, le télétravail participera à redynamiser nos centres-villes.
Quels sont dorénavant les enjeux pour ta fonction ?
Nous ne travaillerons plus comme avant. C'est un fait. Notre rapport au travail a profondément changé. Son organisation se voit bouleversée et la question du collectif se pose. Notre rôle est donc devenu la clé de voute des entreprises. Nous devons réinstaurer l’engagement de nos collaborateurs mis à mal depuis un an, les accompagner dans cette transition. La communication a été essentielle et le restera et notre compétence des soft skills prouve chaque jour son rôle fondamental dans notre démarche.
Pour garantir que nos valeurs, notre culture d’entreprise ne figurent pas au second plan, nous avons la responsabilité également de nous assurer que le travail d’équipe et la proximité perdurent, que la réflexion collective reste notre force.
Et parce que la pandémie a pu fragiliser l’état psychologique de certains de nos salariés, notre priorité est également de garantir un environnement de travail stable. Il est important d’accepter les vulnérabilités, c’est pourquoi la vigilance est plus que jamais primordial.
Agilité, adaptabilité, créativité, coopération… sont les enjeux de demain.
Crois-tu en l’apparition de nouveaux métiers ?
Sans nul doute, le fait que chacun puisse travailler de n’importe où, va imposer une sécurité renforcée de nos réseaux, du partage de l’information et de la donnée. Nous devons éviter les failles qui pourraient apparaitre. Cela va même devenir stratégique. C’est pourquoi les postes en lien avec la sécurité vont se développer selon moi.
Mais je ne crois pas pour le moment à de nouveaux métiers a proprement parlé, tout du moins, il est trop tôt pour le dire. Ce qui s’amorce, en revanche, c’est une évolution des postes actuels.
En tant que plateforme e-commerce, nous avons rencontré en 2020 une forte croissance qui devrait se poursuivre. Il est donc plus plausible de parler de postes qui vont s’ouvrir pour répondre aux besoins de notre secteur.
La hausse de commandes réalisées sur notre place de marché engendre inévitablement celle des transactions et des messages à l’attention de notre service client, par exemple. Il est donc logique de développer l’équipe.
De même, grâce à notre dispositif "E-commerce pour tous", mis en place pour soutenir les commerces dans leur digitalisation tout au long de l’année dernière, nous avons accueilli plus de 40 % de marchands supplémentaires sur notre place de marché. Nos ECC (E-Commerce Consultants) doivent poursuivre leur accompagnement quotidien de nos marchands sereinement et efficacement, et pour cela, nous avons augmenté les effectifs de +25 %.
Nous avons échangé sur la partie opérationnelle de ta fonction. Chez Rakuten, l’inclusion et la diversité sont également très importantes...
Depuis le lancement du programme d’Englishnization lancé par notre PDG et fondateur Hiroshi Mikitani en 2012, la langue officielle du groupe est l’anglais, ce qui veut dire que tous nos documents, nos présentations orales... doivent être réalisées en cette langue. Nous naviguons quotidiennement entre le japonais, l’anglais et le français !
En France, 35 % des collaborateurs qui nous ont rejoints ces 12 derniers mois sont d’origine étrangère. Aujourd’hui, nous avons plus de 30 nationalités différentes, 70 au sein du groupe.
Comparée à une équipe “homogène”, la collaboration interculturelle est une richesse inestimable ! Elle permet d’aborder des thématiques sous différents angles, accordant à l’équipe une force de résolution de problèmes ou de production d’idées plus puissante. Chacun cultive également des qualités humaines indispensables au travail d’équipe, telles que l’empathie, la tolérance ou l’ouverture d’esprit.
Et cette diversité culturelle libère aussi les complexes quant à son accent anglais !
Pour découvrir nos offres d'emploi: cliquez ici
Rakuten Data Challenge 2021
Depuis 2016, challengedata.ens.fr organise des datas challenges proposés par des entreprises ou des scientifiques sur le traitement des données par apprentissage supervisé. Ces challenges sont issus de problématiques concrètes et s'inscrivent dans un esprit d'échange scientifique avec un partage de données non-confidentielles. L’organisation de ces data challenges est soutenue par la chaire CFM de l’École normale supérieure et par la Fondation des Sciences Mathématiques de Paris.
Cette année encore, la filiale parisienne de Rakuten Institute of Technology (RIT) y participe en proposant un projet d'extraction d’informations de couleur à partir d’images et de descriptions de produits en japonais.
Pour en savoir plus sur ces data challenges et comment le RIT y participe, nous avons rencontré les deux experts les mieux placés pour nous en parler. Nous vous proposons une interview croisée entre Stéphane Mallat , mathématicien, Professeur au Collège de France à l’origine des data challenges et Laurent Ach, Directeur Europe de Rakuten Institute of Technology.
- Professeur Stéphane Mallat , vos travaux portent sur les mathématiques appliquées au traitement du signal et à l'apprentissage statistique. Lauréat de la médaille de l'innovation du CNRS, Chevalier de la Légion d’honneur et Membre de l’Académie des sciences, pour ne citer que quelques-unes de vos distinctions... pourquoi avoir créé des data challenges ? Qu’est-ce que cela représente pour vous ?
Nous avons décidé d’organiser des data challenges en 2017 pour créer un lien, un pont entre étudiants et professionnels.
D’un côté, nous voulions donner l’opportunité aux étudiants de s’affranchir des problèmes académiques, qui ne sont pas forcément le reflet des enjeux actuels, pour répondre à des questions plus concrètes aussi bien d’un point de vue scientifique qu’industriel.
De l’autre, nous avions des industriels, des laboratoires, qui eux-mêmes rencontrent des problèmes de données et peuvent être à la recherche de nouvelles solutions voire de talents.
En effet, de nombreux instituts, je pense par exemple à la géoscience ou la climatologie, ne sont pas spécialistes de la science des données alors qu’ils ont une ressource incroyable. C’est donc intéressant pour eux de créer des collaborations ou de découvrir des nouvelles techniques pour résoudre leurs problèmes d’analyse de données.
Aujourd’hui, l’intérêt de ces challenges c’est qu’ils sont ouverts vraiment à tous – pour le moment, on ne compte pas moins de 5 500 inscriptions - donc nous ne savons pas qui va participer et encore moins qui seront les gagnants.
- Laurent Ach, pourquoi le RIT participe aux data challenges ?
RIT Paris a proposé plusieurs data challenges au cours des dernières années, notamment celui de la classification multimodale ou encore sur la prédiction du taux de réclamation après une transaction. Le défi de cette année, une édition 100% digitale, concerne cette fois, la prédiction des couleurs des produits à partir de leurs images, titres et descriptions.
Les produits en vente sur les marketplaces comme celles de Rakuten apparaissent sous forme d’images et de textes compréhensibles pour les utilisateurs mais il s’agit de donnés « non structurées » difficiles à traiter automatiquement. Pour améliorer la navigation, la recherche de produits, le SEO (Search Engine Optimization), il est nécessaire d'utiliser des données structurées, qui sont des propriétés enregistrées suivant un format prédéfini, par exemple : couleur = blanc, matériaux = bois, etc.
La technique d’intelligence artificielle appelée deep learning, permet extraire ce genre de propriété de l’image et du texte, qui sont considérés comme deux modalités qu’il est utile de combiner pour en extraire de l’information.
Cette tâche présente de nombreuses difficultés car les images contiennent souvent des objets du décor qu’il faut distinguer du produit principal, comme cela peut être le cas lorsqu’il y a des éléments visuels ajoutés parfois en surimpression ou lorsque plusieurs versions d’un même produit sont rassemblées dans les images et les descriptions. Certaines erreurs peuvent se trouver dans les exemples d’apprentissage.
Rakuten a récupéré un ensemble de données multimodales d'environ 250 000 annonces provenant de Rakuten Ichiba, la place de marché japonaise du groupe. L'ensemble des données comprend des titres, des descriptions, des images de produits. Pour une partie de ces données les couleurs correspondantes sont aussi fournies et servent à entraîner les modèles sur lesquels travaillent les candidats du data challenge. Pour l’autre partie, les couleurs ne sont pas fournies et les candidats sont évalués en fonction de l’exactitude des couleurs prédites par leurs modèles.
- Professeur Stéphane Mallat, qu’est-ce que le Challenge sur la prédiction de la couleur des produits de Rakuten vous inspire ?
C’est un challenge intéressant. Il mélange des modalités multiples : image et éléments de texte. C'est une problématique omniprésente. Il y a beaucoup de problèmes où les informations sont partielles, provenant de sources différentes et qu’il faut regrouper pour obtenir une réponse unique.
- Et de votre expérience des challenges, qu’est-ce qui fait un bon candidat et quel est votre meilleur souvenir ?
Selon mon expérience, les meilleurs candidats font vraiment un travail remarquable. Alors ça ne veut pas dire que certains n’y ont pas été au "marteau piqueur" mais ils ont été créatifs, n’ont pas fait d’erreur grossière ou perdu du temps sur des choses inutiles. Ils ont eu des bonnes idées sur comment prendre les données, ils ont eu une bonne méthodologie.
Evidemment, il y a toujours des contre-exemples !
Il y a des candidats qui ont eu des bonnes idées avec une bonne compréhension du problème mais n’ont pas eu le "marteau piqueur" avec un ordinateur assez puissant et donc n’ont malheureusement pas obtenu les meilleurs résultats.
En tout cas, il y a quand même une moralité : ceux qui partent avec une idée en tête, sans regarder concrètement le problème, échouent.
Une anecdote sur les meilleurs candidats qui me vient spontanément à l’esprit date du 1er challenge.
Nous avions le nom de deux gagnantes que nous ne connaissions pas : une étudiante chinoise et une étudiante péruvienne. Elles se sont excusées dans un français maladroit car elles avaient le sentiment qu’elles allaient nous faire perdre du temps. Finalement, elles nous ont proposés une superbe solution qui a battu absolument tous les modèles de machine learning y compris ceux des ingénieurs de grandes écoles.
J’ai trouvé cela touchant car on rencontre des profils parfois inattendus, qui obtiennent de très bons résultats et c’est l’occasion de montrer que ce n’est pas toujours le mainstream.
Le plus étonnant, c’est que dans de nombreux cas, les propositions des étudiants sont nettement meilleures que le dispositif actuel des entreprises. C’est agréable de voir ce genre de choses, on se dit qu’on n’a pas perdu son temps.
- Laurent Ach, que retire le RIT de ses participations aux data challenges ?
Notre participation aux data challenges nous oblige à complètement formaliser les problèmes sur lesquels nous travaillons et nous astreint une rigueur dans la préparation des données qui sont fournies sous forme d’open-data. C’est l’occasion d’adopter un nouveau point de vue sur nos projets, de les confronter à des approches nouvelles et de parfois rencontrer des étudiants très prometteurs. Nous sommes ravis de contribuer à l’enseignement des étudiants du Professeur Mallat à travers ces projets. La collaboration est source d’un vrai bénéfice mutuel.
Pour en savoir plus sur le data challenge proposé par RIT ou contacter l'équipe de RIT Paris.
Notre histoire d’amour avec le Japon
Le 14 février, date redoutée pour certains, attendue avec impatience pour d’autres, est à l’origine une fête chrétienne - ou païenne, les avis divergent. Toujours est-il que la Saint-Valentin, née au 3ème siècle, s’impose aujourd’hui comme un événement dédié à l’amour et célébré dans le monde entier.
Et s’il y a bien un pays où la Saint-Valentin est un incontournable, c’est au Japon, notre pays d’origine.
Le groupe Rakuten a été créé au Japon en 1997. Pionnier du concept de marketplace, le groupe est aujourd’hui un acteur majeur de la scène Tech et l’une des plus importantes plateformes d’e-commerce au monde, avec un chiffre d’affaires 2020 de 11,4 milliards d’euros. Fort d'un écosystème composé de plus de 80 services digitaux complémentaires (fintech, publicité, mobile...), Rakuten compte 1,5 milliard de membres, et nos activités emploient plus de 25 000 collaborateurs dans 30 pays.
Notre présence à l’international ne nous fait pas oublier nos racines.
Nous souhaitons donc profiter de cette Saint-Valentin 2021 pour déclarer notre flamme au Japon. D’ailleurs, comment cette fête est-elle célébrée au pays du soleil levant ? Vous allez le voir, les japonais ont une façon bien particulière de passer cette journée...
Tout commença autour d’une boite de chocolats
Non, il ne s’agit pas d’une référence au film Forrest Gump…
Au Japon, la Saint-Valentin n’est pas seulement une fête pour les amoureux, c’est surtout celle des... chocolatiers !
Tout commença par une publicité incitant à offrir des chocolats à son/sa Valentin/e, publiée dans le quotidien The Japan Advertiser par le célèbre fabricant Morozoff, en 1936. Le succès est tel que les ventes de chocolats explosent. Les chocolatiers ont alors vu, en la Saint-Valentin, une parfaite opportunité commerciale qui s’est étendue dans tout le pays, dès les années 1970.
Depuis, ils réalisent à cette période, la moitié de leur chiffre d'affaires annuel !
En 2019, chaque consommateur japonais a dépensé en chocolats jusqu’à 1 552 yens (environ 13 euros) sur le mois de février, soit quatre fois plus que le budget mensuel habituel moyen par an (environ 3 euros) .
A chaque chocolat, sa relation
D’une tradition occidentale, cette fête se transforme peu à peu pour imposer des règles typiquement japonaises : les femmes, et seulement elles, sont censées offrir des chocolats aux hommes ! Et pas toujours en gage d’amour… la Saint-Valentin est devenue l’occasion pour elles de déclarer leur amour, évidemment, mais plus globalement d’exprimer leur reconnaissance à leur entourage.
C’est ainsi qu’il existe plusieurs sortes de chocolats, et attentions, à offrir ce jour-là :
- « honmei choco », offerts à l’être aimé – d’ailleurs ils sont plutôt préparés et non achetés
- « giri choco » proposés par « obligation », en signe de reconnaissance
Plus récemment :
- « tomo choco » : chocolats “échangés entre amies, au collège notamment
- « fami choco » pour les membres de sa famille
- « jibun choco » pour soi-même – il n’y a pas de raison !
Et les hommes ?
Ils pourront quant à eux offrir du chocolat lors du White day, le 14 mars.
Et oui, la coutume veut qu’un mois plus tard, l’homme qui a reçu des chocolats rende la pareille. D’où vient cette tradition ? Elle semble avoir été créée par une entreprise de guimauve en 1980 (nom initial de cette journée serait le Marshmallow Day).
Les hommes doivent alors "rembourser" la boîte de chocolats en cadeaux variés : chocolats, fleurs, bijoux, lingerie... et de couleur blanche. Et il faut, là encore, respecter une tradition : le cadeau du White Day doit coûter trois fois plus cher (au moins !) que la boîte de chocolats reçue pour la Saint-Valentin. Il n’est donc pas rare que certains hommes refusent les chocolats offerts pour éviter d'offrir des cadeaux plus tard.
Si vous n’avez pas eu le temps d’acheter un cadeau à votre Valentine pour dimanche, vous pouvez toujours lui raconter cette tradition et lui demander une boite de chocolats Vous avez un mois de plus pour trouver votre cadeau, mais n’oubliez pas : de couleur blanche seulement !
Decathlon et Rakuten font équipe autour de la vision d’un commerce résolument omnicanal et optimiste
A l'occasion du Hubday Retail 2021, Christophe Haudiquet, Directeur Financier Exploration chez Decathlon et Matthieu Denime, Directeur Commercial chez Rakuten France, sont revenus sur leur collaboration.
Ensemble, ils ont évoqué les raisons pour lesquelles Decathlon a fait le choix d’un partenariat d’avenir avec Rakuten, première place de marché omnicanale française, relais de croissance pour les enseignes en France et à l’international.
De la création de son e-shop, au déploiement massif du click & collect en passant par l’acculturation des équipes, voici un tour d’horizon des derniers défis et choix stratégiques de l’enseigne.
Saisir le bon relais au bon moment pour poursuivre son développement
La crise sanitaire a véritablement accéléré la digitalisation du commerce. En France, on ne dénombre pas moins de 17 000 sites marchands actifs supplémentaires en 2020, selon le bilan annuel de la Fevad. Le baromètre de l'audience de Médiamétrie relève, quant à lui, que 80 % des Français envisagent de poursuivre les achats en ligne, initiés pendant les confinements successifs.
Il ne s’agit plus d’une pratique transitoire, l’achat en ligne est bien une transformation durable.
Si depuis sa création, en 1976, Decathlon a maintenu la même stratégie de développement en propre, 2020 aura été l’année de la rupture et l’évolution vers un modèle d’ouverture aux autres ou de vente “avec d’autres”.
Son objectif ? Actionner des leviers complémentaires de transformation digitale et de croissance.
Decathlon a donc répondu à la situation de crise en adoptant une approche valorisant l’écosystème business. Avec 28 partenariats dans le monde l’enseigne a ainsi amorcé sa nouvelle stratégie avec pour mission d’être présente “partout et tout le temps”, sans pour autant renoncer à ses valeurs et à son identité.
L'esprit d’équipe
Aujourd’hui, Rakuten figure dans le top 5 des plateformes e-commerce au monde et cette ascension repose sur une philosophie d’entreprise singulière : Rakuten signifie optimisme en japonais, traduisant la confiance que notre groupe place dans le potentiel des technologies pour donner aux individus et aux organisations la capacité de saisir toutes les opportunités et de réaliser leurs projets.
Notre vision, partagée par Decathlon, est au cœur de notre partenariat initié dès le premier confinement.
En quête d’une place de marché pour toucher une audience complémentaire, nous avons démontré que 64 % de notre trafic représente une audience complémentaire (et fidèle grâce à notre Club R) pour Decathlon. Nous sommes dorénavant un véritable relais de croissance pour l’enseigne.
Ce n’est cependant pas la seule raison qui a motivé le choix de Decathlon. Pur player de la marketplace et véritable partenaire des commerçants, la qualité unique de nos e-shop, l’option de click & collect, notre approche collaborative et humaine, ont apporté la souplesse et le degré de personnalisation nécessaire pour Decathlon afin de poursuivre sereinement sa transformation digitale et le développement de sa stratégie de vente “avec d’autres”.
L’IT, le supply, le pricing, la fiscalité, la donnée, le partage de la valeur... rejoindre une plateforme, implique cependant l’apprentissage de nouveaux métiers, faiblesse vite maitrisée par la création d’une équipe dédiée. En effet, le succès de l’enseigne repose sur sa capacité d’adaptation, comme elle le prouve en appliquant non pas une mais des stratégies selon les territoires où elle s’implante. Notre partenariat lui est donc bénéfique dans son développement à l’étranger : nous lui apportons des enseignements clés sur les différentes approches à adopter, notamment au Japon, pays d’origine de Rakuten.
Un nouveau terrain de jeu
Nous avons pour mission fondamentale d’être le partenaire de tous les commerces. C'est inscrit dans notre ADN. C'est pourquoi, nous avons la volonté de faire du digital différemment, en portant un modèle omnicanal misant sur la complémentarité entre commerce physique et commerce en ligne. Grâce à cette approche et à ce modèle non-concurrentiel, le commerce digital sur notre plateforme est conçu comme une extension de la zone de chalandise permettant aux commerçants d’élargir leur audience.
Seule place de marché à proposer une solution de click & collect afin de driver du trafic en boutique, nous avons constaté, en 2020, une hausse de +50 % d’activation de cette fonctionnalité par nos marchands.
Et Decathlon ?
L’enseigne y voit en effet une opportunité unique de renvoyer du trafic complémentaire dans ses quelques 500 magasins physiques répartis partout en France. Elle devrait activer l’option prochainement.
Coup de sifflet final
Pour Decathlon, collaborer avec une place de marché comme la nôtre, offre la possibilité de dépasser le statu quo pour construire un commerce optimiste fondé sur des valeurs communes.
Mais l’expérience ne s’arrête pas là.
Parce que l’environnement - la protection du terrain de jeu - est primordial pour Decathlon, de nouvelles idées viennent constamment enrichir notre partenariat. A venir ? Créer des e-shop dédiés aux offres d’occasion, afin de favoriser la seconde vie des produits.
D’autres commerçants rejoignent l’aventure tous les jours : grandes enseignes aussi bien que commerces de proximité. Rakuten les aide à réaliser leurs ambitions, à rencontrer de nouvelles audiences, à fidéliser leurs clients, à améliorer leurs capacités d’adaptation pour répondre aux besoins de consommateurs toujours plus exigeants.
Nous dépasser tout en nous rassemblant, voici la clé de nos réussites collectives à venir.
Et ça ne fait que commencer !
Pour découvrir l'intégralité des échanges de Christophe Haudiquet et Matthieu Denime :
E-commerce et places de marché, le bilan 2020
Forte croissance du e-commerce en 2020 avec des ventes en ligne qui atteignent les 112 milliards d’euros, en hausse de 8,5 %. C’est ce qui ressort du bilan annuel de la Fevad publié hier et selon lequel le e-commerce représente aujourd’hui 13,4 % du commerce de détails, + 4 points par rapport à 2019.
Digitalisation en marche du commerce, omnicanalité, nouveaux usages comme le click & collect, croissance du nombre de cyber-acheteurs, ces tendances devraient se poursuivre encore cette année.
L’occasion pour nous d’apporter un éclairage sur ce qui s’est passé du côté des places de marché qui, selon la Fevad, ont progressé de + 27 % soit deux fois plus vite qu’en 2019.
La digitalisation des commerces portée par les places de marché
2020 a mis fin à l’opposition stérile entre commerce online et commerce physique. On l’a vu, le e-commerce est un canal de vente complémentaire au commerce physique et les confinements successifs ont montré l’urgence à digitaliser le commerce en France.
Si la Fevad annonce 17 400 sites e-commerce supplémentaires sur l'année, chez Rakuten, nous avons enregistré une croissance de 40 % d’ouverture de comptes marchands lors des confinements. En effet, nombreuses sont les TPE/PME qui ont fait appel aux places de marché pour tenter de survivre et de poursuivre leur activité.
Aujourd’hui, nous sommes fiers d’accompagner le développement de plus de 8 000 marchands, dont 80 % sont Français. Nous avons soutenu le secteur tout au long de la crise par le biais du dispositif "E-Commerce pour tous" dont ont bénéficié plus de 2 500 TPE et PME. Être au service du commerce, c’est dans notre ADN depuis 1997, c’est notre mission fondamentale. Rakuten est un pure player de la place de marché. Nous ne distribuons pas de produits en propre et ne sommes donc jamais en concurrence avec nos marchands, ce qui nous distingue très fortement des autres plateformes du marché au business model hybride (distributeur + place de marché).
L’omnicanal, la seconde rupture 2020
Alors que la livraison à domicile, sans surprise, est le mode de livraison le plus plébiscité par 85 % des cyberacheteurs, le développement du click & collect a bondi de 41 % par rapport à l'an passé, selon le bilan de la Fevad.
En tant que partenaire de tous les commerces, nous croyons en la complémentarité entre commerce physique et commerce en ligne et sommes la seule place de marché française à driver du trafic en magasin via le click & collect. Nous avons constaté sur notre plateforme une hausse de + 60 % de produits achetés avec un retrait de colis en boutique, avec des pics atteignant + 100 % sur le dernier trimestre.
Idéale pour enrichir sa zone de chalandise, nos marchands l’ont bien compris puisqu’ils sont deux fois plus nombreux à avoir activé cette fonctionnalité en 2020.
Les 42 millions de cyber-acheteurs en France* et Rakuten ?
Restrictions de circulation, fermeture des magasins physiques, règles sanitaires de distanciation sociale... Si le commerce a été particulièrement impacté en 2020, la Covid-19 a logiquement bouleversé les habitudes d’achat des Français, qui, eux aussi, se sont tournés vers Internet.
Inscrit dans le top 10 des plateformes e-commerce françaises (hors sites alimentaires), Rakuten enregistre la plus forte progression (+ 5pts) du classement et une croissance régulière de notre trafic tout au long de l’année (+ 33 % de visiteurs uniques depuis janvier 2020).
Au dernier trimestre 2020, près d’un cyberacheteur sur 4 s’est rendu sur notre plateforme. Cette forte progression se retrouve au niveau de notre communauté, le Club R : + 300 % de membres supplémentaires inscrits à notre programme de fidélité en un an. 1 cyberacheteur sur 5 bénéficie ainsi de la générosité du club qui rétribue systématiquement nos acheteurs et vendeurs jusqu’à 20 % par transaction à redépenser dans notre écosystème (chez nos marchands, nos partenaires du Club R Everywhere ou encore sur Rakuten TV, Rakuten Viber...).
Et la seconde main dans tout ça ?
La dernière tendance notoire de l'année écoulée : la croissance du marché de l’occasion. En 2020, la vente de produit d’occasion a augmenté en moyenne de + 35 % sur Rakuten - avec un pic de + 60 % de croissance sur le dernier trimestre. 1 produit sur 2 vendu sur la plateforme est d’occasion. Depuis 2008, il s’agit de plus forte croissance ‘year-over-year’.
En 2021, non seulement les produits de seconde-main poursuivront leur progression mais les produits reconditionnés s’imposeront également.
On vous en reparle bientôt…
*"Mesure d'Audience d'Internet Global" Médiamétrie, 28/01/2021